Après le suicide tragique d’Evaëlle, une enseignante avait été confrontée à une demande de dix mois de prison avec sursis. On lui reprochait d’avoir transformé la jeune élève de 11 ans en souffre-douleur au sein de sa classe. Cependant, l’enseignante a été acquittée de ces charges par la suite.
En sortant de la salle d’audience, les parents d’Evaëlle étaient en larmes et abasourdis, exprimant une profonde indignation. Le verdict est tombé : l’enseignante qu’ils tenaient pour partiellement responsable du drame de leur fille a été acquittée ce jeudi 10 avril. “J’ai l’impression que la justice valide le comportement de cette enseignante et lui accorde le droit de se comporter ainsi avec nos enfants”, a déclaré la mère de la jeune fille.
“Le désespoir d’Evaëlle a été ignoré”
Evaëlle, âgée de 11 ans en 2019, a mis fin à ses jours dans sa chambre après sa première année de collège. Ses parents affirment qu’elle subissait du harcèlement à la fois de la part de ses camarades et de son professeur de français. “Le désespoir d’Evaëlle a été ignoré durant sa scolarité dans cet établissement. C’est pour cela qu’elle en était partie. Aujourd’hui, cette souffrance est une fois de plus passée sous silence”, a déclaré Me Delphine Meillet, l’avocate représentant les parties civiles. Les parents d’Evaëlle prévoient de contester la décision en faisant appel.
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