Ce mardi, le Parlement a définitivement adopté le texte relatif au projet de loi spéciale. Le document soumis par le gouvernement a reçu une approbation unanime du Sénat, seulement quelques heures après avoir été validé par l’Assemblée nationale.
Points à connaître
Ce direct est clos.
« Prendre le temps de bâtir un bon budget » n’est pas une faiblesse, affirme Sébastien Lecornu. Dans une allocution prononcée depuis le parvis de Matignon, mardi 23 décembre, le Premier ministre a exhorté à faire des compromis et s’est dit convaincu que l’adoption du projet de loi de finances « est possible si l’on met de côté les calculs politiques ». « Le gouvernement n’est pas là pour préparer une élection, mais pour faire avancer le pays. C’est un travail ingrat mais nécessaire », a-t-il aussi déclaré.
- Le Parlement a définitivement adopté le texte de loi spéciale. Le texte transmis par l’exécutif a reçu l’unanimité du Sénat, peu après son aval par l’Assemblée nationale. Cette sorte de « béquille législative » doit permettre de financer provisoirement l’État et les administrations à partir du 1er janvier, en l’absence d’un budget voté, le temps que soit adopté un véritable projet de loi de finances.
- La loi spéciale « n’est pas un budget », rappelle le gouvernement. En début d’après-midi, durant les questions au gouvernement à l’Assemblée, le Premier ministre a réaffirmé l’impératif d’adopter rapidement un PLF en janvier. « Il est trop ancré dans le débat public l’idée que cette loi spéciale serait une solution facile sur le long terme, et qu’elle n’aurait aucune répercussion ou conséquence sur le fonctionnement de l’État », a-t-il déploré.
- L’objectif d’une adoption du PLF avant « la fin janvier ». Amélie de Montchalin souhaite qu’un véritable projet de loi de finances (PLF), déterminant le budget de l’État pour 2026, soit adopté avant « la fin janvier », a-t-elle déclaré lundi. « Nous devrons au plus vite, en janvier, doter la nation d’un budget » qui « devra viser un déficit autour de 5% et financer nos priorités », a prévenu Emmanuel Macron lundi soir lors du Conseil des ministres, selon la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon.
- Vers un recours au 49.3 ? Des voix continuent de se faire entendre pour pousser le Premier ministre à recourir à l’article 49.3 de la Constitution afin de faire adopter le budget de l’État. « Je pense que le Parti socialiste serait d’accord pour un 49.3. Ce sont des gens responsables », a estimé lundi sur BFMTV Philippe Juvin (LR), rapporteur du budget à l’Assemblée nationale.







