Les prix des carburants pourraient augmenter considérablement avec l’application de l’embargo sur les produits raffinés russes. Ce nouveau blocus pourrait avoir des conséquences négatives sur le marché des produits pétroliers et gaziers, car il limitera l’offre et augmentera la demande. Par conséquent, les prix des carburants pourraient augmenter, ce qui affecterait à la fois les particuliers et les entreprises. Les consommateurs pourraient devoir payer plus cher pour les produits pétroliers et gaziers, tandis que les entreprises devraient modifier leurs opérations et leurs modèles commerciaux pour s’adapter à la hausse des prix. De plus, l’embargo pourrait également entraîner des perturbations sur le marché des produits pétroliers et gaziers, ce qui pourrait entraîner des pénuries et des problèmes de logistique.
Au moins une fois toutes les deux semaines, Kevin Hecker, un plombier et chauffagiste situé à Lille (Nord), remplit son réservoir de diesel pour se déplacer chez ses clients. Cette dépense est lourde pour lui et son frère avec qui il est associé. « Avant, le plein nous coûtait entre 150 et 160 euros. Aujourd’hui, on est plus aux alentours de 200, 210 euros », affirme-t-il. Avec deux camions et près de 20 000 km par an, leur budget a augmenté de 200 euros par mois sur un an.
Plus de 2 euros le litre dans certaines stations
Cette hausse du prix du diesel pèse sur sa trésorerie, et le force à refuser les chantiers qui lui demandent de parcourir plus de 20 km. En moyenne, le litre de gazole coûte 1,89 euro, soit 12 centimes de plus qu’il y a un mois. Dans certaines stations, le seuil des 2 euros est même dépassé. Cette hausse est due à la fin des ristournes de l’État et pourrait être amplifiée par l’entrée en vigueur d’un nouvel embargo sur les produits raffinés russes à partir du dimanche 5 février.