Ce jeudi 9 mars, lors de son intervention sur la chaîne de radio française France Inter, la dirigeante du groupe Rassemblement national, en sa qualité de présidente à l’Assemblée nationale, a exprimé son point de vue concernant l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. Elle s’est montrée sceptique quant au bien-fondé de cette mesure, arguant qu’elle ne l’estimait guère « particulièrement utile ».
Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, s’interroge sur la pertinence de la proposition d’Emmanuel Macron d’inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française. Le Pen considère que cette mesure n’est « pas particulièrement utile », car personne ne remet en cause la liberté de recourir à l’IVG en France. Elle ajoute que cette proposition n’est pas la priorité, alors que les Français éprouvent des difficultés à remplir leur caddie ou leur réservoir de carburant en raison des prix, et que des milliers de TPE-PME sont en train de défaillir du fait du prix de l’énergie.
La députée RN du Pas-de-Calais pense qu’Emmanuel Macron souhaite inscrire l’IVG dans la Constitution par opportunisme, pour laisser un héritage dans l’Histoire. Elle estime que cette réforme constitutionnelle ne répond pas aux attentes des Français face à la crise actuelle. En somme, pour marine le Pen, l’urgence ne consiste pas en l’inscription de l’IVG dans la Constitution, mais concerne plutôt la résolution des problèmes économiques actuels.