Depuis l’année 2021, un nombre croissant de personnes malveillantes mettent en place des arnaques consistant à envoyer de fausses convocations judiciaires. Cette nouvelle forme de fraude est devenue alarmante et suscite l’inquiétude des autorités compétentes. Récemment, une de ces affaires a été portée à la connaissance des forces de l’ordre, aboutissant à l’interpellation de 19 individus au cours de la semaine du 19 juin. Cette opération a permis de mettre en lumière l’ampleur du problème et démontre la nécessité de lutter activement contre ce phénomène gagnant en ampleur. Les victimes de ces arnaques se retrouvent ainsi confrontées à des convocations fictives, semant le doute quant à leur responsabilité supposée dans des affaires judiciaires. Ces escroqueries engendrent à la fois un préjudice moral et financier pour les personnes piégées, nécessitant une intervention immédiate des autorités pour mettre un terme à ces agissements criminels. En effet, il est primordial d’élucider ces arnaques et d’identifier les responsables afin de garantir la sécurité et la confiance des citoyens face à l’appareil judiciaire. Ainsi, une coopération étroite entre les forces de police et les institutions judiciaires est essentielle pour lutter efficacement contre cette forme insidieuse de criminalité et protéger les citoyens contre ces escrocs sans scrupules.
Le document est plus vrai que nature. Une convocation de la gendarmerie nationale vous convoque pour des accusations de pédopornographie ou de trafic sexuel et vous menace d’être fiché en tant que délinquant sexuel. Malgré les articles de loi et les logos officiels, ce mail est en réalité une escroquerie, comme l’a révélé un article de 42mag.fr. Cette arnaque a touché des centaines de milliers de personnes en France. Après une année d’enquête, un vaste coup de filet a eu lieu la semaine du 19 juin, aboutissant à l’interpellation de 18 personnes en France et une autre en Belgique.
De lourdes conséquences psychologiques
Les enquêteurs ont pu retracer les comptes en banque escroqués grâce aux flux financiers. Le colonel Thomas Andreu, commandant de la section de recherche de la gendarmerie de Versailles (Yvelines), explique que lorsqu’une personne est victime de cette arnaque, elle fournit son IBAN. Grâce à cette information, les enquêteurs peuvent identifier la personne derrière le compte et remonter ainsi la filière. Depuis 2021, ce mode d’escroquerie est devenu assez répandu. Dans cette affaire en particulier, le préjudice est estimé à 3,5 millions d’euros et 400 plaintes ont été déposées. De plus, les conséquences psychologiques peuvent être très graves.