L’équipe de rugby l’ASM Clermont-Auvergne avait exprimé sa demande de mettre en pause le contrat de travail de son joueur Mohamed Haouas, qui avait été condamné en mai dernier pour des actes de violences conjugales.
Le club de rugby de l’ASM Clermont Auvergne a perdu l’affaire au conseil des prud’hommes de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) concernant sa demande de suspension du contrat de travail du joueur Mohamed Haouas, condamné pour violences conjugales en mai dernier.
Le conseil a considéré que la demande du club était infondée. Ce dernier avait demandé la suspension du contrat de Mohamed Haouas en affirmant que le joueur n’avait pas respecté les critères d’éthique et de déontologie du rugby français. Âgé de 29 ans, le pilier international devait rejoindre l’ASM le 1er juillet pour trois saisons.
Lors de la première audience, l’avocat du club avait expliqué que l’ASM se sentait trompée par le joueur et son club actuel de Montpellier concernant son comportement, notamment ses problèmes d’alcool et d’argent. L’avocat a souligné que ce n’était pas le profil recherché par le club.
En revanche, la demande de Mohamed Haouas de recevoir une provision de 390 000 euros, équivalent à un an de salaire, avant le jugement sur le fond, a également été rejetée, tout comme sa demande de 50 000 euros de préjudice moral et de carrière en raison de l’atteinte à son image d’homme, de salarié et de joueur.
Le 30 mai dernier, Mohamed Haouas avait été reconnu coupable d’avoir frappé son épouse en plein jour, devant plusieurs témoins et les caméras.