Ce mercredi 1er novembre, la production cinématographique « Monsieur le maire » fait son apparition dans les cinémas. Le film dépeint le parcours d’un maire basé dans les Pyrénées qui met en place un centre d’accueil pour les femmes victimes de violences conjugales. Invité sur le plateau du journal de 13 Heures, l’acteur Clovis Cornillac témoigne de la bravoure des édiles des petites municipalités.
Le long-métrage « Monsieur le maire » porte sur le drame d’une municipalité en passe de fermer son établissement scolaire, en raison du manque de population. Initialement sceptique, le maire (incarné à l’écran par Clovis Cornillac) se résout à louer un logement réaménagé par la municipalité à une mère de deux jeunes, vedette de la musique country. Touche par le parcours de cette femme victime de violence, l’édile se décide à établir un centre d’accueil pour venir en aide à d’autres femmes en situation précaire. Le long-métrage repose sur des faits réels, ceux du bourg pyrénéen nommé L’Hospitalet-Près-l’Andorre (en Ariège).
« Nous avons été touchés »
Clovis Cornillac, accueilli sur le set du 13 Heures, mercredi 1er novembre, dit avoir appris à comprendre le rôle et la courage dont font preuve les maires. D’après lui, pour jouer un tel personnage, on doit être habité. L’acteur confirme que « Monsieur le maire » est un film qui traite des gens et de leur quotidien. Arnaud Diaz, le maire de L’Hospitalet-Près-l’Andorre (SE), concède que cet « engagement » est « difficile à porter. » Lorsqu’on l’interroge sur sa réaction à l’annonce de l’adaptation cinématographique de son histoire, l’édile répond : « On est resté sans voix. Nous avons été profondément touchés que l’on se penche sur un projet de notre petite commune. »