Lors de son déplacement au Kazakhstan, le chef de l’État français a déclaré que « la politique n’est pas le monopole de quelques individus ».
Emmanuel Macron envisage son avenir post-présidentiel. Il déclare : « Il est fort possible que je m’oriente vers une activité totalement différente une fois que j’aurai terminé », cette fin étant envisagée pour en 2027, après deux mandats présidentiels (le troisième mandat n’est pas autorisé), comme l’a précisé le Président de la République le mercredi 1er novembre lors d’un dialogue avec des étudiants à l’Université d’Astana, lors de son déplacement au Kazakhstan.
« Mais je serai extrêmement satisfait d’avoir œuvré pour ma nation pendant une décennie en qualité de président », a-t-il ponctué. Il a suggéré aux étudiants qu’ils pourraient avoir la même chance, en leur recommandant de rester engagés dans les affaires politiques et les décisions publiques, en affirmant que « la politique n’est pas réservée à une élite ».
Plaidoyer pour le concept du « en même temps »
« En démocratie, l’activité publique vous appartient. C’est votre devoir, votre responsabilité et selon moi, c’est une expérience merveilleuse », a ajouté Emmanuel Macron. « Je vous dis cela, car je ne faisais partie d’aucun parti politique et je n’étais pas un politicien, quelques mois avant d’être élu président », a indiqué celui qui a été secrétaire général adjoint de l’Elysée (2012-2014) et ministre de l’Économie (2014-2016) avant de postuler à la présidentielle de 2017.
Durant cet échange de 50 minutes avec les étudiants, le président de la République en a profité pour défendre sa politique du « en même temps », entre « liberté » et « ordre », soulignant également l’importance de « maintenir l’esprit de résistance » même lorsque ses actions sont « impopulaires ».