Il s’est écoulé quatre mois depuis la disparition du petit Émile, dans le hameau du Haut-Vernet, situé dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ce mardi, plus de trente perquisitions ont été effectuées par les gendarmes. Bien que celles-ci n’aient pas abouti à des découvertes particulières, le général Jacques-Charles Fombonne estime qu’il s’agit d’une étape cruciale dans l’enquête.
De nouvelles perquisitions dans l’affaire de la disparition du petit Émile
Dans l’affaire de la disparition du petit Émile, une nouvelle série de perquisitions a eu lieu mardi 7 novembre, selon les informations du service police-justice de 42mag.fr. Ces 36 perquisitions ont été menées dans six départements, dont les Alpes-de-Haute-Provence, et notamment dans le Haut-Vernet où Émile, deux ans et demi, a disparu le 8 juillet dernier alors qu’il était en vacances chez ses grands-parents.
Une enquête qui progresse ?
Une enquête de flagrance avait été ouverte le 9 juillet pour « recherche des causes de disparition inquiétante ». Fin août, elle avait ensuite basculé en enquête préliminaire pour « enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires ». Elle se poursuit donc avec ses perquisitions, aux domiciles des personnes qui étaient dans le hameau du Haut-Vernet le jour de la disparition d’Emile. Celles-ci sont désormais terminées et elles n’ont donné lieu à aucune découverte particulière.
Une phase importante de l’enquête
Selon le général Jacques-Charles Fombonne, ancien commandant de la section de recherches du centre d’Orléans et ancien commandant du centre national de formation à la police judiciaire de la gendarmerie, il s’agit d’une étape importante de l’enquête. « On arrive dans une phase d’utilisation des éléments que l’on a précédemment récoltés », explique-t-il. Les enquêteurs connaissent mieux désormais les personnes qui étaient sur place, d’où ces perquisitions dans des lieux très éloignés du Haut-Vernet.
Le temps qui passe, un ennemi pour les enquêteurs
Jacques-Charles Fombonne souligne cependant que le temps écoulé depuis la disparition peut laisser aux éventuels suspects le temps de faire disparaître des preuves. Il est donc crucial pour les enquêteurs d’agir rapidement et de ne laisser aucune porte ouverte qui permettrait aux suspects de manipuler les preuves.