Le nouveau résident de Matignon a déclaré mardi qu’il convoquerait cette semaine les « acteurs dynamiques de la nation ».
« C’est avec la volonté de défendre l’éducation que j’arrive à Matignon. Je souhaite rappeler que l’école demeure notre principal combat, qu’elle est l’élément primordial dans nos priorités », a exprimé mardi 9 janvier Gabriel Attal, le nouvel occupant de la tête du gouvernement, lors de la cérémonie de passation des pouvoirs à Matignon avec son prédécesseur, Elisabeth Borne. En outre, ce dernier a affirmé son intention de convier cette semaine les « dynamiques nationales ».
« Mon engagement est de maintenir le cap défini pour notre avenir et de libérer tout le potentiel français », a ajouté le nouvel homme choisi par le président pour former un gouvernement. Gabriel Attal a souligné « la préservation de notre modèle social », « la solidarité entre les citoyens français », « l’autorité » et « le respect mutuel ».
Un respect évident envers Jean Castex
Le plus jeune dirigeant que le gouvernement ait connu sous la République, qui n’a que 34 ans, a interprété sa nomination comme un signe « d’audace et de dynamisme ». Au début et à la fin de son intervention, il a adressé ses remerciements non seulement au président, mais aussi à ses trois prédécesseurs au 57 rue de Varenne : Elisabeth Borne, Edouard Philippe et en particulier Jean Castex. Ce dernier lui a inculqué « les rouages de Matignon, la rigueur du poste de Premier ministre et l’importance des relations amicales en politique », a tenu à souligner Gabriel Attal, anciennement porte-parole du gouvernement sous la direction de Jean Castex.
Dans son allocution, Elisabeth Borne a, quant à elle, déclaré avoir « fermement tenu la barre imposée par le président ». « L’avenir est à vous », a-t-elle également déclaré en s’adressant aux femmes. Elle n’est que la deuxième femme à avoir occupé le poste de Premier ministre.