Le syndicat s’est réjoui suite à l’annonce faite par le gouvernement d’apporter un soutien supplémentaire de 80 millions d’euros, ainsi qu’une incitation financière de 150 millions d’euros pour l’arrachage des vignes. Celui-ci a manifestement compris l’ampleur des difficultés transitoires auxquelles fait face l’industrie vinicole.
Jean-Marie Fabre, représentant du syndicat des viticulteurs indépendants, a exprimé mercredi 31 janvier lors d’un entretien sur 42mag.fr, avoir reçu avec satisfaction les « deux déclarations importantes » faites par le ministre de l’Agriculture. Ce dernier a avancé le projet de mobiliser 80 millions d’euros supplémentaires en soutien aux régions viticoles en difficulté. Par ailleurs, Marc Fesneau a indiqué lors d’une entrevue sur Sud Radio, un plan d’allocation de 150 millions d’euros pour le réaménagement des vignobles ou pour encourager la diversification agricole.
La réaction du syndicat des viticulteurs indépendants
L’union des viticulteurs indépendants a approuvé ces initiatives, lors d’un discours sur 42mag.fr. Leur président, Jean-Marie Fabre, a déclaré que « le gouvernement a pris en compte de manière onde et précise, la situation complexe vécue par notre secteur ». Il fait référence à « une série d’évènements difficiles, qu’ils soient climatiques, économiques, relatifs à la santé ou inflationnistes, a laquelle la filière a dû faire face depuis 3-4 ans ».
Jean-Marie Fabre, qui est également viticulteur à Fitou (Aude), se félicite de l’augmentation par quatre du fonds d’urgence destiné aux viticulteurs des régions en crise. Il est convaincu que cela « permettra d’aider ceux qui ont été touchés par des problèmes comme le mildiou ou la sécheresse ».
Une aide précieuse pour les viticulteurs
Le président de l’union des viticulteurs indépendants est ravi de constater que l’État assumera les intérêts des prêts pour l’année 2024, ce qui offre selon lui, une opportunité « de revitaliser les finances ». Ceci est un pas significatif vers le soutien au secteur viticole français en difficulté.