Il semblerait que les déclarations de Gabriel Attal, le jeudi 1er février, aient réussi à persuader les fermiers, bien que certains obstacles persistent en fin de soirée. Pouvez-vous nous éclairer sur l’état actuel de choses ?
A Villefranche-sur-Saône, dans le Rhône, les agriculteurs commencent à démonter leurs installations et à ramasser leurs affaires. La protestation n’est pas complètement « finie » , elle est uniquement « en pause ». Ils ont choisi de mettre un terme à leur barrages. Cette décision n’est pas comprise par tout le monde. « C’est très décevant », affirme un agriculteur. « Nous aurions dû maintenir la position jusqu’à demain, les politiciens sont beaucoup plus astucieux que nous ». Après avoir fait le plein dans l’Essonne, les tracteurs de la caravane venant du Lot-et-Garonne retournent à Agen, contre leur gré.
L’exposition de l’Agriculture en perspective
Mais d’autres sont déterminés à continuer les entraves, notamment ce jeudi soir, en périphérie de Paris sur l’A6 et l’A1. « Promettre c’est bien, mettre par écrit c’est mieux », riposte un agriculteur. Ici, les promesses du gouvernement ne sont pas suffisantes. Dans les Yvelines, certains jeunes agriculteurs ont même prévu de passer la nuit sur les lieux. Qu’ils soient déçus ou satisfaits par les mesures énoncées, tous se disent prêts à repartir au combat si les promesses ne sont pas respectées, avec comme objectif ultime l’exposition de l’Agriculture à Paris dès le 24 février prochain.