Suite à la requête des organisations syndicales, les cultivateurs ont retiré les barricades, le vendredi 2 février. Plusieurs d’entre eux restent en attente de savoir si les déclarations faites par le gouvernement seront mises à exécution.
Le vendredi 2 février, à la suite d’une décision prise par les syndicats la veille, les agriculteurs ont levé les barrages qu’ils avaient érigés en Île-de-France et sur la majorité des principaux axes routiers du pays. Cependant, malgré l’arrêt de ces actions, certains participants restent méfiants. « Nous avons tous, plus ou moins, le sentiment d’avoir dépensé beaucoup d’énergie pour pas grand-chose« , exprime Laurent Buclon, un des agriculteurs engagés. Même si le conflit semble s’atténuer, beaucoup d’exploitants doivent encore rentrer chez eux.
La Confédération paysanne maintient son action
Un éleveur, Clément Moret, précise qu’il gardera un œil attentif sur la mise en place des promesses faites. « Si nécessaire, nous n’hésiterons pas à faire entendre notre voix à nouveau. Le prochain point crucial est le Salon de l’agriculture« , révèle-t-il. Un autre espère que ces revendications finiront par aboutir. Le syndicat Confédération paysanne ne baisse pas le ton et conserve en place certains barrages, vendredi soir. « Nous ne voulons pas d’une solution de fortune, mais d’un véritable changement de système« , argumente Stéphan Elzière, membre de la Confédération paysanne.