Le 16 janvier 2020, des accusations d’agressions sexuelles sur une mineure de 15 ans avaient conduit à la mise en examen du metteur en scène, ces accusations ayant été portées par Adèle Haenel, et mettant en cause une personne exerçant une autorité sur elle.
Le parquet de Paris souhaite que Christophe Ruggia soit jugé devant le tribunal correctionnel
D’après les informations recueillies par 42mag.fr ce jeudi 8 février, l’envoi de Christophe Ruggia devant le tribunal correctionnel pour des charges d’agressions sexuelles est souhaité par le parquet de Paris, corroborant ainsi les informations fournies par RMC.
Le 16 janvier 2020, d’agressions sexuelles sur mineure de moins de 15 ans ayant été perpétrés par une personne jouissant d’autorité, fut mis en examen le réalisateur Christophe Ruggia, les faits étant imputés à l’encontre de l’actrice Adèle Haenel. En conséquence, une mise sous contrôle judiciaire avec obligation de suivi de soins, obligation d’informer le juge de tout déplacement en dehors du pays et interdiction d’entrer en contact avec la comédienne Adèle Haenel fut prononcé envers lui. Une brève rencontre avec cette dernière a eu lieu lors de sa garde à vue. Il revient au juge d’instruction de trancher quant à savoir si Christophe Ruggia doit être renvoyé en correctionnelle.
Accusations de « gestes déplacés » et « harcèlement sexuel »
L’actrice a déposé plainte suite à des révélations faites à la presse concernant les « gestes déplacés » et des actes de « harcèlement sexuel » qu’elle aurait subis entre l’âge de 12 et 15 ans. Lors de son audition par les enquêteurs les 26 novembre et 2 décembre 2019, elle a déclaré que ce sont « les dénégations publiques » de Christophe Ruggia qui l’ont « incitée à obtenir judiciairement la reconnaissance de sa qualité de victime ».
Le réalisateur, qui a maintenant 59 ans, a initialement rejeté l’ensemble des accusations, bien qu’il ait admis avoir « eu tort de jouer les mentors ». Il a ensuite présenté ses excuses à l’actrice puis a riposté dans un article paru dans Marianne, prétendant que l’actrice cherchait à se venger suite au refus d’un rôle dans un film.