Le lendemain de la réception d’un mail de menace d’attentat sur l’espace numérique de travail (ENT) de milliers d’élèves d’Île-de-France, la situation est toujours tendue dans la région le jeudi 21 mars. Le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur cette affaire inquiétante.
Présence policière renforcée dans un lycée de Sèvres après une menace d’attentat
Jeudi 21 mars, des policiers étaient présents aux abords d’un lycée de Sèvres (Hauts-de-Seine) suite à une menace d’attentat islamiste reçue par des milliers d’élèves de la région parisienne la veille. Ces élèves ont été avertis par un message sur leur espace numérique de travail que leur établissement scolaire exploserait ce jour-là.
Des renforts de sécurité mobilisés
La menace, provenant d’une personne se réclamant du groupe État islamique, était accompagnée d’une vidéo montrant des actes extrêmement violents. Alertés, les responsables du lycée ont contacté la police qui a immédiatement réagi en procédant à des fouilles des locaux jusqu’aux premières heures du matin. Aucun explosif n’a été découvert, laissant penser qu’il pourrait s’agir d’une mauvaise plaisanterie.
Néanmoins, par mesure de précaution, 10 brigades de sécurité de la région ont été dépêchées sur place pour prêter main forte aux forces de l’ordre. La région Île-de-France a déposé une plainte et le parquet de Paris a ouvert une enquête pour déterminer l’origine de cette menace et l’identité de son auteur.