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Accueil » Actualités » Actualité divertissement » Cannes 2024: Secret de Quentin Dupieux pour « travailler vite et bien » avec « Le Deuxième Acte
Actualité divertissement Cinéma Culture

Cannes 2024: Secret de Quentin Dupieux pour « travailler vite et bien » avec « Le Deuxième Acte

Simon BornsteinPar Simon Bornstein14 mai 2024
Festival de Cannes 2024 : quel est le secret de Quentin Dupieux pour "travailler vite et bien" ?
          "Le Deuxième Acte", présenté hors compétition mais en ouverture sur la Croisette, est le troisième film du cinéaste à sortir dans les salles en moins d'un an. Depuis 2018, le prolifique Quentin Dupieux enchaîne les tournages en appliquant toujours la même méthode.
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« Le Deuxième Acte », qui n’est pas en lice pour un prix mais fait tout de même l’ouverture à la Croisette, représente la troisième œuvre cinématographique du réalisateur à être projeté dans les cinémas en moins de douze mois. C’est depuis 2018 que l’infatigable Quentin Dupieux continue à tourner ses films, en restant fidèle à sa méthode de travail habituelle.

« Il y eut des années où même Godard en fit quatre. » Répondant questions sur sa productivité remarquable, Quentin Dupieux se défend, dans Le Parisien, en expliquant que sa manière de travailler n’est pas aussi inhabituelle que ses films. Le réalisateur de 50 ans n’est certes pas aussi prolifique que son prédécesseur de la Nouvelle Vague, mais avec Le Deuxième Acte, diffusé en ouverture du 77ème Festival de Cannes le mardi 14 mai, il signe son troisième long-métrage présenté au cinéma en moins de douze mois, après Daaaaaali !, en février, et Yannick, sortie en août. « J’ai trouvé mon propre rythme dans une industrie qui est un peu trop lente pour moi », explique le réalisateur dans Le Monde.

Depuis la sortie de Au Poste ! en 2018, Quentin Dupieux a multiplié les projets: huit projets en six ans. Parce qu’il n’aime pas perdre son temps. « D’habitude, on nous propose d’écrire et de réécrire un script pendant un an ou deux, puis de le préparer, de le filmer, de le monter, d’attendre un certain temps avant de le vendre et finalement de passer quatre ans sur un seul projet. Je comprends ça, mais personnellement, je me fatiguerais dans ce schéma, pas à cause de mes créations, mais à cause de mon énergie. », explique-t-il dans Le Monde.

Sommaire

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  • « Il assure lui-même l’éclairage « 
  • « Il voulait un tournage très court »
  • « Il a déjà le film en tête dès l’écriture »

« Il assure lui-même l’éclairage « 

Ce besoin de rapidité est quelque chose qui l’a toujours accompagné, depuis ses débuts dans la musique sous le nom de Mr. Oizo. « Quand je crée une pièce que je juge bonne, ça prend généralement une heure au maximum », confie-t-il dans un entretien avec l’agence de communication Racine. Quand il décide de passer derrière la caméra, il tient à le faire à son rythme. « Il avait du mal à produire un film et il avait besoin de filmer. Il s’ennuie très rapidement. Il faut toujours que quelque chose se passe », explique son ami et collaborateur de longue date, Guillaume Le Braz, dans le documentaire Quentin Dupieux, Filmer fait penser, diffusé sur Canal+.

Son expérience sur Steak avec Eric et Ramzy, en 2007, « réalisé selon les règles, avec un directeur de la photographie ami. », raconte-t-il dans Télérama, le fait réfléchir sur le temps perdu en conversation avec son collaborateur, « au lieu de concentrer toute son attention sur les acteurs. » « Il fait sa propre lumière et n’a pas besoin d’un directeur de la photographie depuis Rubber [son deuxième film sur un pneu tueur en série]« , affirmé par le producteur Thomas Verhaeghe. Avec son frère, Mathieu, il dirige la société de production Atelier de production, qui a soutenu le réalisateur depuis Au Poste !. Il a donc un point de vue privilégié sur cette méthode de travail « rare », qui s’appuie d’abord sur un savoir-faire incontestable.

Durant une réalisation, Quentin Dupieux assure souvent quatre rôles : écrivain, réalisateur, directeur de la photographie et monteur. « Il maîtrise les techniques cinématographiques, il fabrique des films depuis longtemps. Il ne laisse rien passer et n’abdique aucun rôle à quelqu’un d’autre », admet le producteur Thomas Verhaeghe.

« Son travail est rapide mais reste de qualité, grâce à son expérience, il travaille vite et bien. Un jeune réalisateur ne serait pas capable d’enchaîner les films aussi facilement. »

Thomas Verhaeghe, producteur

à 42mag.fr

Sa polyvalence lui permet de gagner du temps lors de la préparation des scènes et d’éviter les temps d’attente entre chaque prise, ce qui ravit les acteurs, nombreux à vouloir travailler avec lui. Benoît Poelvoorde, Jean Dujardin, Gilles Lellouche… « C’est comme un jeu pour eux, une façon de redécouvrir le cinéma sans contrainte », explique le réalisateur dans Télérama. Par exemple, Gilles Lellouche n’a passé que dix jours sur le tournage de Fumer fait tousser.

Blanche Gardin y a trouvé une expérience très positive :

« Le fait qu’il soit derrière la caméra et dirige vocalement son ingénieur du son enlève beaucoup de temps d’attente. C’est fantastique pour les acteurs », explique l’actrice dans Filmer fait penser. « Sur le tournage, l’inertie est assez courante, les acteurs sont donc assez satisfaits, les moments d’installation sont rares, on passe rapidement d’une scène à l’autre », ajoute Thomas Verhaeghe. Cependant, le producteur pense que même si les tournages étaient plus longs, les stars seraient toujours là : « Les acteurs sont curieux de découvrir son univers, nous n’avons jamais vraiment de problème pour le casting de ses films. »

« Il voulait un tournage très court »

L’ambiance sur un plateau de Quentin Dupieux est généralement très bonne, autant pour les équipes que les acteurs qui y reviennent régulièrement. En plus de l’ingénieur du son Guillaume Le Braz, le réalisateur travaille souvent avec sa femme, Joan Le Boru, directrice artistique et responsable des décors, ainsi qu’avec Renaud Garnier, un ingénieur lumière. « Il y a quelque chose de très rassurant à être avec des gens de confiance qui comprennent et s’adaptent immédiatement à sa façon de travailler », explique Joan Le Boru dans le documentaire Canal+. Cependant,

il peut être déstabilisant de travailler sur son plateau pour la première fois.

Pour Au Poste! par exemple, Quentin Dupieux propose à Renaud Garnier de remettre en question tout ce qu’il sait sur l’éclairage d’un plateau afin de créer quelque chose de nouveau avec lui, explique l’ingénieur lumière dans Filmer fait penser. Au siège du Parti communiste à Paris où le film a été tourné, ils ne font que de légères modifications à l’éclairage déjà présent sur place. « Nous n’allons pas tout changer, nous allons le conserver et l’améliorer, », explique le réalisateur. De la même manière, il demande à ses acteurs de respecter le script.

« Il donne peu de liberté à l’improvisation, ses scénarios sont très bien écrits, et même si les acteurs sont très bons pour l’improvisation, ils sont également d’excellents interprètes qui apprécient d’avoir des rôles très bien écrits. »

Thomas Verhaege, producteur

à 42mag.fr

« J’ai du mal à réciter le texte d’autres personnes. Habituellement, je réécris beaucoup de mes rôles dans les films, mais chez Quentin Dupieux, c’est si précis qu’on a envie de ne rien changer », reconnaît Blanche Gardin. Il lui arrive également d’écrire spécifiquement pour un acteur, comme ce fut le cas pour le rôle principal de Yannick, écrit pour Raphaël Quenard.

Cette comédie, avec plus de 450 000 entrées jusqu’à présent, a été tournée en six jours et avec un budget d’un million d’euros. « Quentin voulait un processus rapide, avec un tournage très court », confirme Thomas Verhaeghe. Le réalisateur lui-même affirme qu’il aurait pu simplifier encore davantage, selon lui. « On aurait pu utiliser des optiques moins chères, avec des amis comme figurants. Étant donné la simplicité du dispositif, j’aurais pu simplifier encore davantage », explique-t-il dans Télérama.

« Il a déjà le film en tête dès l’écriture »

À l’opposé du personnage de Yannick, Quentin Dupieux ne veut pas retenir les spectateurs avec ses films. « 

« Je trouve ça très prétentieux et un peu ennuyeux d’emprisonner le public trop longtemps. Donc j’aime amputer mes films pour qu’ils soient plus digestibles », admet-il dans Le Point. « Je jette un grand nombre de bonnes scènes !

J’ai peur de m’ennuyer, donc d’ennuyer le public », fait-il valoir dans Le Journal du dimanche.. Cette rapidité à réaliser ses films se traduit par des films « plus faciles à insérer dans une soirée ou une pause-déjeuner, contrairement à un film de trois heures pour lequel il faut s’organiser un peu plus », déclare Thomas Verhaeghe avec humour.

En résulte que depuis Au Poste !, aucun de ses huit films n’a dépassé 1h20. « Cela donne ces formats assez courts qui, pour moi, sont parfaits. Certains pourraient penser que c’est par paresse, ou que c’est vide… » déclare le réalisateur dans
Le Monde. La précision qu’il requiert peut commencer très tôt pendant le tournage. Pour Daaaaaali !, Pio Marmaï se souvient d’un moment où Quentin Dupieux s’est isolé dans une loge, peu après la fin du tournage d’une scène. Pourquoi ? Pour réfléchir au montage. « Il visualise son film dès l’écriture. Une fois les prises tournées, il vérifie régulièrement sur son ordinateur dans sa loge s’il a ce qu’il veut », précise Thomas Verhaeghe.

« Je ne filme que ce qui est essentiel. C’est risqué parce que cela signifie que je fais confiance au monteur en moi. » admet Quentin Dupieux dans Filmer fait penser. « J’en suis à un stade où je ne manque de rien pour le montage, mais par contre, j’ai très peu de superflu. » Cette compétence à travailler vite a un seul objectif : en produire encore plus.

 » Si on fait un film tous les quatre ans, on ne peut pas en faire beaucoup… Moi, j’ai envie d’en faire encore trente. C’est pour ça que je vais vite. »

Quentin Dupieux, réalisateur

dans « Le Monde »

Et cette envie de filmer n’est pas prête de s’arrêter, a-t-il confié au Parisien : « Je suis comme un mec qui aime tellement le vélo qu’il ne peut pas s’arrêter d’en faire, j’aimerais pouvoir réaliser trois films par an, cela serait amusant ! Ce qui m’arrive aujourd’hui est quelque chose que j’attendais depuis longtemps. » Ses fans, eux, ne devraient pas attendre trop longtemps pour voir son prochain projet.

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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