Le long-métrage, tiré du livre de Pierrick Bailly, sera dévoilé ce mercredi dans les cinémas. Il s’agit d’une œuvre cinématographique de qualité qui aborde de front des thématiques contemporaines, telles que les différentes manières d’exercer la parentalité aujourd’hui.
Le roman de Jim, réalisé par les frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu et basé sur l’œuvre de Pierrick Bailly, sera projeté dans les salles obscures à partir du mercredi 14 août. Le personnage principal, Jim, fait référence à un jeune enfant dont le trajet émotionnel sera exploré à travers différentes périodes de sa vie et ses blessures. L’histoire commence alors que Jim est encore dans le ventre de sa mère, Florence, qui est séparée du père biologique. Celle-ci entame une relation avec Aymeric, un adolescent rêveur et un peu perdu, qui devient le père adoptif de Jim. Le film montre plusieurs années de bonheur familial un peu inattendu, se déroulant dans une maison perchée sur les hauteurs du Jura, jusqu’à ce que Christophe, le père biologique, refasse surface.
Karim Leklou, qui incarne Aymeric, déclare : « Je trouve que le film transmet une émotion d’une manière très délicate« . Il souligne également que ce film met en scène un personnage bienveillant, rare au cinéma. « C’est presque une prise de position politique que de présenter un personnage qui s’affirme, qui n’est pas du tout passif, tout en restant élégant dans ses interactions humaines. Cela me touche beaucoup ; c’est une œuvre empreinte d’une tendre mélancolie« , ajoute-t-il.
Laetitia Dosch, Sara Giraudeau, Bertrand Belin, etc.
Les frères Larrieu nous offrent ici une œuvre lumineuse, empreinte de poésie et de mélancolie ; elle diffère quelque peu de leur style habituel plus exubérant, probablement en raison de leur adaptation d’un roman sans avoir créé le scénario eux-mêmes. Ils s’entourent aussi d’une distribution d’acteurs qui apportent chacun une touche d’originalité à leur performance, à l’image de Laetitia Dosch, Sara Giraudeau, le chanteur Bertrand Belin, et bien sûr, Karim Leklou.
« C’est peut-être leur curiosité qui me fascine chez les frères Larrieu« , confie Karim Leklou. « Nous ne sommes pas dans un réalisme strict, même si les dialogues semblent très naturels et que les situations sont teintées de quotidienneté« , poursuit-il. « En fait, il n’y a qu’une scène où ce père emmène son fils à l’école, et pour le reste, cela s’éloigne de cette routine habituelle« .
« On se retrouve davantage dans un univers décalé, dans une forme de poésie et de fantaisie, mais de manière très subtile qui émerge à travers les images et l’humour ».
Karim Leklouà 42mag.fr
« L’humour est bien présent dans le film« , affirme Karim Leklou. Peut-être l’un des films les plus remarquables de l’année, Le roman de Jim a la capacité d’aborder de façon franche des thèmes contemporains tels que les nouvelles formes de parentalité.