François Durovray indique sur France Bleu Alsace qu’il est essentiel de développer un plan pour les infrastructures ferroviaires lourdes qui ne pèse pas sur le budget de l’État comme cela a pu être le cas dans le passé.
Selon François Durovray, le nouveau ministre délégué aux Transports, il est crucial de développer une stratégie pour les infrastructures majeures comme le ferroviaire, une stratégie ne pesant pas aussi lourdement sur le budget de l’État qu’autrefois. Cette déclaration a été faite jeudi 3 octobre sur France Bleu Alsace.
Le président du conseil départemental de l’Essonne participe aujourd’hui au congrès des mobilités à Strasbourg, où il défend le besoin d’un investissement dans les transports du quotidien : « L’objectif est d’augmenter les investissements de manière plus significative et plus durable dans tous les modes de mobilité quotidiens. » Pour s’attaquer à la question de la dette, Durovray souligne que « l’État, mais aussi les collectivités locales, doivent conjointement investir de manière massive pour non seulement améliorer la vie quotidienne, mais aussi, à terme, réduire le coût des transports pour les usagers », expliquant que « le transport collectif est bien plus économique au quotidien comparé à l’utilisation de la voiture personnelle ».
Une nouvelle orientation : Le car comme alternative
Le ministre François Durovray suggère de transformer le modèle actuel : « Nous traversons une phase complexe, y compris sur le plan démocratique, mais ma mission, en tant que ministre des Transports, est d’encourager l’émergence de nouveaux modèles innovants. Il existe de nombreuses initiatives locales, et il est impératif que nous donnions aux élus locaux les outils nécessaires pour développer de nouvelles offres de mobilité ».
Il propose de privilégier une option différente du train : « Bien que le train ait été au cœur des discussions, je soutiens fortement le développement de solutions de transport par autocar, qui sont non seulement simples à déployer, mais aussi plus économiquement viables. » François Durovray exprime le besoin d’une planification concertée pour les infrastructures massives, destinées à durer plusieurs décennies, sans que celles-ci ne pèsent excessivement sur les finances publiques comme par le passé.
Il milite donc pour le renforcement du transport en autocar. « Un car express émet jusqu’à dix fois moins de CO2 que les voitures », tout en étant « jusqu’à dix fois moins coûteux pour les utilisateurs », selon ses termes. Cette solution permettrait également d’optimiser le temps de trajet grâce à des infrastructures comme les voies réservées ou les gares routières aménagées. Cela représente, pour Durovray, « un gain de temps pour nos concitoyens souvent bloqués dans les embouteillages, qui pourraient, dans un autocar, lire, travailler, se détendre ou simplement se reposer ».