Michel Barnier a fait marche arrière sur des questions telles que les retraites et les taxes sur l’électricité afin de faciliter l’adoption du budget pour 2025 et d’éviter ainsi une motion de censure. Ces compromis entraîneront un manque à gagner de plusieurs milliards d’euros pour les finances publiques.
Depuis qu’il s’est exprimé sur son programme politique il y a deux mois, Michel Barnier insiste à chaque occasion sur l’importance de réduire les dépenses pour diminuer le déficit public. Il avait fixé, dès le début de sa prise de fonction, un objectif de 60 milliards d’euros de réductions budgétaires. Depuis lors, divers compromis ont été nécessaires pour faire passer le budget et éviter une mise en cause, notamment avec un premier recul concernant les retraites.
Un ajustement sur l’aide médicale d’État
Seulement deux jours après avoir annoncé un gel de six mois des pensions, le gouvernement finit par se rétracter. Ce changement signifie une perte de 4 milliards d’euros pour les finances publiques. Cette initiative était soutenue par le Rassemblement national et Laurent Wauquiez, chef des Républicains. En outre, il a été décidé de réduire l’Aide médicale d’État (AME) destinée aux personnes sans papiers, ce qui entraîne une économie de 200 millions d’euros. Le Premier ministre a également abandonné l’idée d’augmenter les taxes sur l’électricité, ce qui prive l’État de 3 milliards d’euros supplémentaires.
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