Le Liban vient de traverser un conflit destructeur opposant le Hezbollah et Israël, qui s’est conclu par un cessez-le-feu établi le 27 novembre.
Lors de son séjour à Beyrouth, Emmanuel Macron a affirmé, ce vendredi 17 janvier, son appui aux nouvelles autorités libanaises et a annoncé qu’une conférence internationale serait organisée à Paris « dans quelques semaines » pour soutenir la reconstruction du pays après le conflit avec Israël. « Depuis le 9 janvier, alors que nous sommes en plein cœur de l’hiver, un semblant de printemps a émergé », a déclaré le président français à Joseph Aoun, récemment élu à la tête du pays le 9 janvier, mettant fin à une crise politique qui a duré plus de deux ans.
« Et vous incarnez cet espoir. Le Premier ministre désigné incarne cet espoir à vos côtés », a ajouté le président Macron. « Dès l’arrivée du président à Paris dans quelques semaines, nous mettrons en place une conférence internationale dédiée à la reconstruction, afin de rendre possible le rassemblement des fonds nécessaires », a-t-il précisé.
Un appel à un « soutien massif » de la part de la communauté internationale
Évoquant la nécessité d’anticiper, il a plaidé pour que « la communauté internationale » s’engage dans « un soutien massif pour rebâtir les infrastructures » au Liban, un pays confronté à une crise économique sans précédent depuis cinq ans. En plus des difficultés économiques, le pays émerge d’un conflit intense entre le Hezbollah, soutenu par l’Iran, et Israël, un cessez-le-feu ayant été mis en place le 27 novembre dernier.
Le président français a exhorté à « accélérer » la mise en application de ce cessez-le-feu, avant la date limite du 26 janvier. « Des progrès ont été faits (…) mais ils doivent être intensifiés et pérennisés. Il est nécessaire que les forces israéliennes se retirent complètement et que l’armée libanaise ait le monopole exclusif des armes », a-t-il affirmé. D’après l’accord de trêve, l’armée libanaise doit se positionner aux côtés des forces de l’ONU dans le sud du pays, tandis que les forces israéliennes doivent se retirer avant le 26 janvier. Le Hezbollah doit également se retirer au nord de la rivière Litani.