L’année dernière, elle avait été appelée par les forces de l’ordre dans le cadre d’une investigation lancée suite à la diffusion d’une déclaration officielle de son groupe politique concernant les événements survenus le 7 octobre.
La décision de justice concernant Mathilde Panot
Mathilde Panot, chef de file des députés de La France insoumise (LFI), a annoncé que l’enquête pour « apologie du terrorisme », dans laquelle elle était impliquée, a été classée sans suite. Cette procédure avait été lancée à la suite d’un communiqué publié par son groupe parlementaire concernant les attaques du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. « Après une période de dix-huit mois marquée par des mensonges, des attaques et des violences envers La France insoumise et mon groupe parlementaire, l’enquête pour apologie du terrorisme contre moi est désormais close », a déclaré Mathilde Panot dans un communiqué diffusé le jeudi 30 janvier.
Une critique de l’utilisation de la justice
La députée du Val-de-Marne a également exprimé son souhait de voir mettre fin à ce qu’elle considère comme une exploitation de la justice et des forces de l’ordre contre les défenseurs de la cause palestinienne. Elle a qualifié cette clôture de l’enquête de « grosse victoire face à l’autoritarisme du président Macron ». En avril dernier, elle avait révélé avoir été convoquée par la police dans le cadre de cette même enquête.
Contexte et réactions autour du communiqué LFI
Le 7 octobre 2023, LFI avait diffusé un communiqué qui avait provoqué des réactions vives. Ce document évoquait l’attaque du Hamas, qualifiant l’événement d' »offensive menée par des forces palestiniennes », et faisait également référence à « l’intensification de l’occupation israélienne » dans les régions palestiniennes. Cette convocation de Mathilde Panot est intervenue en pleine période de la campagne pour les élections européennes. Les membres de La France insoumise, dénonçant la situation à Gaza comme un « génocide » et faisant de la cause palestinienne un pilier de leur campagne, ont vivement critiqué ce qu’ils perçoivent comme une tentative d’instrumentalisation judiciaire pour silencer les opposants pro-palestiniens.