Ce jeudi, Caroline Roux accueille des responsables politiques et des experts, peu après l’échec des oppositions à faire tomber le gouvernement.
Ce qu’il faut savoir
Cette édition en direct est désormais terminée.
À la suite du rejet des motions de censure visant le gouvernement dirigé par Sébastien Lecornu, jeudi 16 octobre, « L’Événement » sur France 2 revient sur une situation politique sans précédent. « Je crois à la parole publique ; quand un Premier ministre prend un engagement, il doit le tenir, et s’il ne le respecte pas, il serait censuré. Il en est parfaitement conscient », a déclaré Olivier Faure au sujet de la suspension de la réforme des retraites. « Je lui fais entièrement confiance pour respecter ses engagements, parce qu’il n’a pas d’autre choix et que, lorsque l’on ne tient pas ses engagements aujourd’hui, on s’en va », a ajouté le premier secrétaire du Parti socialiste face à Caroline Roux.
Edouard Philippe plaide à nouveau pour une élection présidentielle anticipée. Le départ anticipé d’Emmanuel Macron est « la seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois » de « crise » politique, a estimé Edouard Philippe. « Je n’ai pas pris cette position parce que je pensais que je serais populaire ou parce que j’espérais convaincre le président. Le président, il a envie d’aller au terme de son mandat, et je peux le comprendre. Je l’ai dit parce que je pense c’est la seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois d’indétermination et de crise, qui se terminera mal, je le crains, au pays », a déclaré l’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron sur France 2.
Réunion avec les cadres de Renaissance à l’Élysée. Emmanuel Macron s’est entretenu jeudi avec des membres du parti présidentiel pour échanger sur « la situation politique », rapporte l’Élysée, qui précise que cet entretien n’était « pas spécifique » à la suspension de la réforme des retraites. Parmi les personnalités présentes figuraient l’ancienne cheffe du gouvernement Elisabeth Borne ou encore l’ancien ministre du Travail Olivier Dussopt, a appris le service politique de France Télévisions auprès d’un participant. En revanche, Gabriel Attal, patron de Renaissance, était absent.
Au « travail », réagit Sébastien Lecornu, après le rejet des motions de censure. La motion déposée par La France insoumise a été rejetée à 18 voix près, jeudi matin, avant un rejet également de celle du Rassemblement national. « Au travail », a réagi le Premier ministre, interrogé par les médias alors qu’il quittait l’Assemblée nationale en direction de Matignon, quelques minutes après le vote. « Vous voyez bien la gravité de la situation dans laquelle on est. Vous voyez bien que c’est difficile. Il fallait que les débats puissent démarrer. Ils vont démarrer », a insisté le chef du gouvernement.
La « non-censure » du PS n’est « en aucun cas un pacte ». « Nous ne nous engageons (…) pas à voter ou laisser passer le budget récessif et injuste que vos ministres nous ont présenté », a mis en garde Laurent Baumel, député socialiste d’Indre-et-Loire. Jean-Didier Berger, député LR des Hauts-de-Seine, a ensuite prévenu que son groupe « [ne pourra pas] accepter tout et n’importe quoi s’agissant de la réforme des retraites ».







