Une affaire judiciaire impliquant François Bayrou et dix autres individus a récemment été portée devant un tribunal correctionnel en raison d’un supposé cas d’emploi illégal d’assistants d’eurodéputés. Cette accusation est sérieuse et a de graves conséquences pour les personnes concernées. Les détails de l’incident seront examinés minutieusement par les autorités judiciaires afin de déterminer si les accusations portées sont fondées. Cela montre également l’importance de respecter les lois en matière d’emploi et de coopérer avec les enquêtes judiciaires pour éviter toute investigation ultérieure.
François Bayrou, le président du MoDem, s’est exprimé après avoir appris qu’il était renvoyé devant le tribunal correctionnel avec dix autres personnes dans l’affaire de l’emploi irrégulier d’assistants d’eurodéputés. Il est soupçonné d’avoir bénéficié d’emplois fictifs pour plusieurs assistants parlementaires. Bayrou a réagi en déclarant que cela faisait six ans que cette affaire traînait et qu’il n’y avait pratiquement rien à l’issue de tout cela. Il a également signalé que chaque député européen avait été exonéré et innocenté étape par étape. Outre Bayrou, dix autres personnes, dont Michel Mercier, ancien ministre de la Justice entre 2010 et 2012, et Alexandre Nardella, directeur financier du Modem, sont également renvoyées devant le tribunal dans le même dossier. Les soupçons portent sur l’utilisation de fonds européens pour embaucher des assistants parlementaires qu’ils ont ensuite fait travailler pour l’Union pour la démocratie française (UDF) puis le MoDem entre 2009 et 2014. Le préjudice du Parlement européen est estimé à 1,4 million d’euros. Les partis MoDem et UDF (un parti qui n’existe plus aujourd’hui), sont également renvoyés en tant que personnes morales. En outre, des non-lieux ont été ordonnés pour deux anciens eurodéputés MoDem : Nathalie Griesbeck et la secrétaire générale du MoDem, Maud Gatel. Sylvie Goulard, ancienne ministre des Armées, a également reçu un non-lieu. La nouvelle est une surprise pour Goulard, qui avait dû démissionner après ces révélations un mois après sa prise de poste en 2017.