Le représentant politique du parti centriste exprime son mécontentement face à la position adoptée par le gouvernement en recourant à l’article 49.3 de la constitution française. Selon lui, cette initiative ne ferait qu’aggraver la situation, car elle serait en totale opposition avec les principes fondamentaux de la démocratie. La mesure en question serait considérée comme une atteinte à la liberté d’expression et au droit des citoyens à prendre part aux décisions prises au niveau du gouvernement. De plus, cette attitude supposée autoritaire et unilatérale du gouvernement nuirait non seulement à l’image de ce dernier, mais aussi à la confiance qu’on lui accorde, car elle donne l’impression qu’il n’est pas à l’écoute de ses concitoyens. En somme, le recours à l’article 49.3 est perçu comme une décision arbitraire qui tendrait à renforcer le sentiment d’injustice et de mécontentement qui anime la population.
Le député Charles de Courson, membre de la commission des finances de l’Assemblée nationale, s’est exprimé sur l’utilisation du 49.3 pour faire passer le projet de réforme des retraites. Il a déclaré que c’était « inadmissible d’utiliser un 49.3 et de mettre le feu au pays » et qualifie cela de « déni de démocratie ». Selon lui, la Première ministre, Élisabeth Borne, était parfaitement consciente qu’elle était minoritaire. Les oppositions vont déposer des motions de censure et le groupe Liot va également en déposer une. Les discussions sont en cours pour trouver des signatures assez diverses, allant des républicains aux socialistes et aux écologistes.
Dans les deux groupes MoDem et Horizons d’Édouard Philippe, aucun député n’a applaudi lorsque la Première ministre a annoncé le recours au 49.3. Beaucoup étaient outrés, car ils se sont battus à l’Élysée contre son utilisation.
La décision du gouvernement a provoqué la colère des opposants à la réforme des retraites et des syndicats. Les centristes ont vivement réagi, car ils estiment que cela va avoir des conséquences très graves. Ils craignent un durcissement généralisé. Charles de Courson a également déclaré qu’il y aura une motion de censure et si le texte était adopté sans vote, on ira au Conseil constitutionnel. Il estime que c’est un problème démocratique et que cela ruine le système démocratique du pays. Selon lui, le rejet massif du texte par la majorité des députés et l’immense majorité des concitoyens doit être pris en compte.