La représentante des Républicains pour le département du Doubs exprime également son mécontentement face à la situation actuelle, dénonçant « le spectacle lamentable qui se déroule au sein de l’Assemblée nationale ainsi que dans les rues de certaines de nos villes ». Sa voix s’ajoute à celle d’autres personnalités politiques qui appellent à un retour au calme et à la sérénité, faisant part de leur inquiétude face à l’escalade de la violence et du conflit social qui agite le pays ces derniers temps. Pour eux, la meilleure solution consiste à travailler ensemble pour trouver des solutions viables et durables, qui permettront de répondre aux revendications des uns et des autres tout en respectant les droits et les libertés de chacun.
Annie Genevard, secrétaire générale des Républicains et députée du Doubs, a déclaré que, dans l’ensemble, les Républicains ne soutenaient pas le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement. Elle a souligné que la situation était suffisamment critique en ce moment sans qu’une crise politique majeure ne s’ajoute à la crise sociale actuelle. Genevard a toutefois admis que certains membres des Républicains pourraient être tentés de signer la motion de censure. Elle a déclaré que c’était leur droit, mais elle doute qu’il y ait suffisamment de députés des Républicains pour se joindre à la signature de la motion et faire tomber le gouvernement.
Genevard a ajouté que la position des Républicains sur la question était claire, affirmant qu’Eric Ciotti avait également rappelé qu’il n’était pas favorable à ce qu’ils votent pour une motion de censure. Les Républicains ne sont pas favorables à renverser le gouvernement ni à provoquer une crise politique.
L’article a souligné que les Républicains étaient « divisés ». Genevard elle-même a regretté l’absence de vote pour adopter la réforme des retraites, mais a précisé qu’une majorité des députés des Républicains à l’Assemblée nationale étaient en faveur du texte.
En ce qui concerne les manifestations, Genevard a dénoncé le « spectacle désolant à l’Assemblée nationale et dans les rues de plusieurs de nos villes », notant que des députés de l’opposition avaient claqué les pupitres et entonné la Marseillaise lors du discours d’Elisabeth Borne à l’Assemblée nationale jeudi après-midi, tandis que plusieurs rassemblements spontanés avaient tourné à l’affrontement dans plusieurs villes de France après l’annonce de l’utilisation du 49.3 par le gouvernement.