La mise en place du Comité national d’éthique dans le sport vient d’être annoncée par la Ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. Selon France Inter, la composition du comité a été dévoilée hier. Il sera composé de 12 personnalités de différents horizons, chacune sélectionnée pour leur expertise dans le domaine de l’éthique sportive. À la coprésidence, nous retrouverons Marie-George Buffet, ancienne Ministre des Sports, et Stéphane Diagana, qui ont tous deux une expérience solide dans le monde du sport et qui ont déjà montré leur intérêt pour des questions éthiques. Leur expertise et leur capacité de travail permettront, sans aucun doute, à ce comité de remplir ses missions avec succès, au service de l’éthique et du fair-play dans le monde sportif. C’est une avancée encourageante pour la lutte contre les dérives dans le monde du sport, et une étape importante dans la mise en œuvre d’une stratégie de respect et de valeurs morales dans ce domaine.
Le Comité national d’éthique dans le sport a été présenté le mardi 14 mars sur France Inter. Ce comité sera présidé par Marie-George Buffet, ancienne ministre des Sports et par Stéphane Diagana, champion du monde du 400 mètres haies en 1997. La navigatrice Isabelle Autissier, l’escrimeur Jean-François Lamour, champion olympique en 1984 et 1988 et ancien ministre des Sports de 2002 à 2007, Arsène Wenger, ancien entraîneur de l’équipe de football d’Arsenal et actuel directeur du développement du football mondial de la Fifa, et l’arbitre de football Stéphanie Frappart, qui a officié notamment lors de la dernière Coupe du monde au Qatar, figurent parmi les membres importants de ce comité.
Le Comité national d’éthique dans le sport est destiné à renforcer l’éthique et la vie démocratique dans le sport. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra a souhaité installer dans ce comité des personnalités incontestables, qualifiées, venant de tous les horizons, et dont l’expérience et la complémentarité des regards permettront d’avoir le recul nécessaire et l’ambition de réformer.
Les 12 membres se réuniront au plus vite pour fournir des propositions à l’automne prochain autour de trois axes : une gouvernance du sport plus éthique, plus démocratique et plus protectrice des pratiquants, hommes et femmes confondus. L’objectif est d’apporter, dans un cadre législatif, réglementaire et statutaire, des changements concrets et définitifs pour renforcer les institutions et promouvoir une gouvernance irréprochable du sport français.
La création de cette instance a été annoncée par la ministre le 2 mars, au lendemain de la démission de Noël Le Graët de la présidence de la Fédération française de football et un mois après la démission de Bernard Laporte, contraint de quitter son poste de président de la Fédération française de rugby après sa condamnation pour corruption en première instance.