Mercredi dernier, une enquête a été ouverte et attribuée à la Brigade de Répression de la Délinquance aux Personnes. Les autorités ont pris cette mesure dans le but de résoudre une affaire précise, qui n’a pas été précisée dans le communiqué. Cette brigade spécialisée travaille sur des affaires de violences physiques, d’enlèvements ainsi que des affaires de harcèlement. Les enquêteurs sont des forces de l’ordre expérimentées, rompues à la résolution de délits de ce type, qui ont pour mission de rassembler toutes les informations nécessaires pour résoudre cette affaire. Les victimes de ces crimes sont souvent les plus vulnérables, donc les enquêteurs doivent faire preuve d’une grande sensibilité et de détermination pour que justice soit rendue.
Une enquête a été ouverte pour « injure publique envers personne dépositaire de l’autorité publique » à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon et de Me Arié Alimi après des propos sur l’unité BRAV-M signalés par le préfet de police Laurent Nuñez. Cette enquête, confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes, vise l’ancien candidat LFI à la présidentielle après des propos sur la Brigade de répression de l’action violente motorisée, une unité mise en cause récemment dans plusieurs affaires de violences policières dans le cadre des manifestations contre la réforme des retraites.
L’ancien candidat Insoumis a répété le souhait de ses troupes de « dissoudre » cette unité, une proposition qui est également portée actuellement par une pétition. Le parquet de Paris a confirmé que son enquête visait également l’avocat Arié Alimi, qui fait l’objet d’un signalement distinct du préfet de police.
Sur RMC, le 22 mars, l’avocat avait déclaré que les BRAV-M « sont un certain type de policiers engagés volontaires, qui recherchent la violence, c’est comme ça qu’on les sélectionne, qui sont lancés dans les rues de Paris avec des matraques et des armes, qui brisent les os et qui font des chasses à l’homme comme on le voit sur les images à longueur de journée en ce moment. » Cet avocat défend régulièrement des personnes victimes de violences policières, comme la famille de Cédric Chouviat, un livreur mort à Paris à la suite d’une interpellation début 2020.
Mardi, Laurent Nuñez avait rejeté toute dissolution des BRAV-M et fustigé les « sidérantes (…) comparaisons faites avec les Voltigeurs », ces unités à moto mises en cause dans la mort de Malik Ousekine en 1986. S’en prenant aux « propos contre ses fonctionnaires, qui sont insultants et dont certains relèvent de qualification pénale et judiciaire », il avait prévenu que « désormais, quelle que soit la personne qui tient ces propos – un responsable politique, un avocat -« , il saisirait « systématiquement la justice de ces insultes ».