Le mardi 30 mai, le gouvernement a présenté un programme de 340 millions d’euros sur une période de trois ans pour soutenir la formation et l’apprentissage dans les métiers d’art. Il s’agit d’un domaine professionnel qui n’est pas très connu et qui est à la recherche de travailleurs qualifiés.
Ces lustres éblouissants décorent les châteaux les plus prestigieux, les monuments historiques et les hôtels particuliers en France et dans le monde entier. Régis Mathieu a hérité de ce savoir-faire exceptionnel en reprenant l’entreprise de son père. À l’intérieur de leurs ateliers travaillent une trentaine d’employés, qui perpétuent la tradition du lustre français. Les parcours pour accéder à ces métiers d’art peuvent être très variés. Comme l’une des employées l’explique : « Je suis tombée dedans par hasard et j’ai tout appris ici ».
Maintenir le savoir-faire grâce à 60 000 entreprises
La clé du succès pour toutes ces entreprises repose sur la capacité à recruter et à fidéliser leurs employés. Maîtres verriers, charpentiers, tapissiers et bien d’autres travaillent dans 60 000 entreprises qui perpétuent ces savoir-faire traditionnels. Cependant, il arrive parfois que la main d’œuvre fasse défaut. Dans cet atelier par exemple, on restaure des pièces en métal et pratique la ferronnerie d’art. Afin de se développer à l’international, l’entreprise a fusionné avec deux autres sociétés possédant des compétences complémentaires. Le gouvernement français s’est engagé à investir 340 millions d’euros pour soutenir le développement de ces métiers d’art, en particulier auprès des jeunes.