La ministre fraîchement nommée en tant que ministre déléguée aux personnes handicapées avait été l’objet d’une condamnation pour ne pas avoir rétribué les heures supplémentaires effectuées par l’une de ses collaboratrices.
La nouvelle ministre déléguée aux personnes handicapées, Fadila Khattabi, répond aux critiques suite à sa condamnation par le tribunal des prud’hommes en juin dernier pour non-paiement des heures supplémentaires d’une collaboratrice. Dans une interview accordée à France Bleu Bourgogne, elle déclare avoir « toute sa conscience pour elle ». Elle confirme également avoir recruté cette collaboratrice en 2017 par amitié. Cependant, après avoir proposé une rupture conventionnelle, celle-ci l’a acceptée mais l’a finalement dénoncée un an plus tard. Fadila Khattabi affirme qu’elle aura l’occasion de s’exprimer sur cette affaire et déclare que ceux qui la connaissent savent que c’est un mensonge.
Fadila Khattabi se présente comme quelqu’un qui ne surveille pas ses collaborateurs de près. Elle explique que lorsqu’on est collaborateur d’un député, on est sur le terrain avec lui et qu’elle permettait vraiment aux collaborateurs de prendre des jours de repos et compensait financièrement cette absence. Cependant, elle admet qu’elle n’avait pas de pointeuse ou de papier signé pour prouver que ces jours étaient des repos compensateurs.
Elle souligne qu’il s’agissait d’une relation de confiance et d’amitié à travers laquelle tout se faisait naturellement. Malheureusement, faute de preuves tangibles, il n’y a que sa parole contre celle de son ancienne collaboratrice. Fadila Khattabi conclut en affirmant qu’elle a sa conscience pour elle.