La réforme judiciaire en Israël a fait l’objet d’une vive contestation de la part de nombreux acteurs de la société, mais malgré cela, un élément clé du projet a été adopté par le Parlement. Cette réforme est vivement critiquée car on l’accuse de porter atteinte à la séparation des pouvoirs.
Au Parlement israélien, les députés de l’opposition scandent le mot « honte ». Benyamin Netanyahou, quant à lui, affiche un sourire victorieux. En effet, le Premier ministre vient d’obtenir une avancée majeure dans son projet de réforme judiciaire. Sur un total de 120 députés, 64 ont voté en faveur de cette réforme, qui vise à accroître le pouvoir des élus sur les magistrats. Le ministre de la Justice se montre également satisfait et souhaite un meilleur équilibre des pouvoirs. Il déclare que c’est la première étape du changement de notre système judiciaire.
Suite à cette annonce, des manifestants opposés à la réforme ont bloqué les routes de Jérusalem et la tension a monté devant le Parlement tout au long de la journée. La police a dû évacuer certains protestataires. Depuis maintenant 30 semaines, d’énormes manifestations sont organisées, constituant l’un des plus importants mouvements de contestation de l’histoire d’Israël. Selon les manifestants, cette réforme pourrait entraîner une dérive autoritaire qui mettrait en danger la démocratie.