Dans la région nordique, se sont fait interpeller deux sœurs pour avoir pratiqué des injections illégales de botox, sans avoir reçu la moindre formation. Elles offraient leurs compétences via les plateformes de réseaux sociaux en employant des produits non autorisés, voire même dépassés leur date de validité légale.
« Certains matins, lorsque je me réveille, j’ai l’impression de voir un monstre. » La seule chose qui soulage Benoît aujourd’hui, c’est l’eau froide sur sa peau. En 2021, ce quinquagénaire avait décidé de retrouver le visage de sa jeunesse en ayant recours au botox et à l’acide hyaluronique. Malheureusement, les injections ont mal tourné. Benoît est devenu victime de deux jeunes femmes dans la vingtaine qui louaient occasionnellement un salon et s’étaient fait connaître sur internet. Les deux sœurs n’avaient pourtant aucune qualification médicale lorsqu’elles pratiquaient ces injections illégales. [1](source)
Après quatre mois d’enquête, la section de recherche de la gendarmerie de Lille a réussi à saisir des centaines de produits non homologués. Les analyses de laboratoire ont montré que certaines seringues, pourtant sous blister et donc potentiellement neuves, contenaient des bactéries à un taux 50 fois supérieur à la limite autorisée. Il est estimé que 600 personnes ont reçu ces injections illégales. Pour le moment, seulement 26 d’entre elles ont porté plainte. [2](source)