« Anatomie d’une chute », le film de Justine Triet qui a reçu la Palme d’or à Cannes il y a trois mois, sera disponible dans les cinémas à partir du mercredi 23 août. C’est le moment idéal pour revisiter le succès de ce film, réalisé par une réalisatrice qui n’a pas hésité à exprimer franchement ses pensées lors de la cérémonie finale.
Une habitation isolée renferme une famille et une tragédie, avec un père retrouvé mort dans la neige. Accusée du meurtre de son époux, Sandra, la mère aux racines allemandes, est mise en cause. Un thriller psychologique se développe entre la sérénité des Alpes et le tribunal. Le film ne se contente pas de dérouler une investigation policière ; il nous invite plutôt à explorer les dilemmes d’un couple. « Je crois que c’est une occasion pour interroger minutieusement chaque facette de ce couple, tant dans leurs moments éclatants que dans ceux marqués par les ténèbres », a souligné Justine Triet, la metteuse en scène.
Une cinéaste engagée
Cette œuvre a charmé le Festival de Cannes. Justine Triet est devenue la troisième femme à décrocher le prestigieux trophée. Sur scène, elle a exprimé son opposition envers la réforme des retraites, un commentaire qui a attiré beaucoup d’attention et parfois de la critique. La réalisatrice audacieuse assume sa fougue militante, tout comme son film, et laisse le soin au public de reconstituer les fragments d’une histoire délicatement complexe.