Le premier édile Les Républicains de La Baule apprécie chez Gérald Darmanin sa capacité à « communiquer efficacement avec la population » et à « cerner leurs émotions ». Pendant ce temps, Nicolas Sarkozy exprime, dans une publication qui sera disponible la semaine prochaine, son souhait de voir le ministre de l’Intérieur atteindre le sommet de sa carrière politique en devenant président de la République en 2027.
« Notre objectif est d’encourager ceux qui manifestent du talent »
a affirmé ce jeudi 17 août sur franceinfo Franck Louvrier, le maire Les Républicains de la Baule. Il commentait l’annonce faite par l’ex-président de la République, Nicolas Sarkozy : ce dernier exprime dans un livre à publier la semaine suivante sa volonté de voir Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, accéder à « l’ultime étape » menant à la présidence de l’Élysée en 2027.
franceinfo : Quel est votre avis sur ce soutien ?
Franck Louvrier :
À mon sens, le but est de stimuler tous ceux qui possèdent du talent. Nicolas Sarkozy a toujours su mettre en avant des individus capables d’assumer des responsabilités, en politique nationale comme locale, tout au long de sa carrière. Cela fait partie des attributions d’une personne qui bénéficie d’une grande expérience. Il s’agit de savoir transmettre ces compétences.
Qu’est-ce qui attire Nicolas Sarkozy chez Gérald Darmanin ?
Gérald Darmanin a le don de s’adresser directement au peuple. Il est capable de comprendre les frustrations et les problématiques qui se posent à notre nation. L’abbîme entre le monde politique et les citoyens est bien réel. Les Français souhaitent que leurs dirigeants les écoutent, les comprennent et se montrent eux-mêmes compréhensibles. Gérald Darmanin pourrait être la figure de ce type de politique. Quand Nicolas Sarkozy affirme que Gérald Darmanin compte parmi les plus doués de sa génération, il ne se trompe pas. Soutenir l’actuel ministre de l’Intérieur est, je crois, primordial à l’heure actuelle.
Comment les Républicains ont-ils réagi à cette prise de position ?
Mon parti doit comprendre qu’il est temps d’additionner les forces plutôt que de les soustraire. Nul ne peut prétendre gagner en solitaire. Nicolas Sarkozy, comme Jacques Chirac, François Hollande et François Mitterrand avant lui, s’est toujours appuyé sur des alliances pour remporter des victoires. L’union des personnes partageant sensiblement les mêmes idées devient impérative, surtout face à la montée des extrêmes. Une volonté politique en ce sens est nécessaire et il convient de s’y préparer. Il s’agit d’unir tous ceux qui partagent l’ambition de faire prospérer notre pays.