Le mardi lors d’une conférence de presse, le procureur de la République de Sarreguemines a exprimé de vives réserves quant à la véracité du récit fourni par la femme découverte la veille à Forbach, commune située en Moselle.
Accusations de séquestration et de violences à Forbach : le mari nie toute violence
Le procureur de la République de Sarreguemines, Olivier Glady, a qualifié les accusations de séquestration et de violences formulées par une femme de 53 ans à l’encontre de son mari de « réalité inexistante ». Ces accusations ont été émises après un appel de détresse de la femme depuis Forbach, en Moselle, le lundi 7 août. Lors d’une conférence de presse, le magistrat a dévoilé le portrait d’un couple fragilisé par la maladie « incapacitante » de l’épouse.
Le mari, un Allemand de 55 ans, était en garde à vue et sa libération était imminente mardi en fin d’après-midi, a annoncé Olivier Glady. Le procureur a également affirmé qu’aucun élément ne permettait de penser que la femme, elle aussi citoyenne allemande, était séquestrée dans leur appartement à Forbach. « Elle avait accès à la télévision, à un ordinateur et à un téléphone », a précisé le procureur, ajoutant que du linge lavé séchait dans l’appartement et que le mari avait un stock de matelas qu’il changeait régulièrement.
Les enquêteurs n’ont trouvé aucune trace de sang sur les lieux et les médecins légistes n’ont pas détecté de fracture, de sévices physiques ou de viol, contrairement aux dénonciations de la femme. Les enquêteurs commencent donc à douter de la version de l’épouse, que Olivier Glady décrit comme étant « possiblement atteinte d’une maladie inflammatoire ». Selon les témoignages recueillis, le mari prenait soin de sa femme depuis que son état de santé s’était aggravé au cours des dix derniers mois, a précisé le procureur.