Les acteurs politiques et associatifs se réjouissent de la décision prise par le Conseil d’État, la plus haute instance juridique administrative, qui a annoncé la suspension de la dissolution du collectif « Les Soulèvements de la Terre » le vendredi 11 août.
Gérald Darmanin a subi un revers. Le Conseil d’État a suspendu sa décision de dissolution du mouvement écologiste « Les soulèvements de la Terre ». Selon la plus haute juridiction du pays, rien dans le dossier ni lors de l’audience ne permet de considérer que le collectif cautionne des actes violents envers des personnes.
Cette décision est une satisfaction pour les militants écologistes. « C’est un grand soulagement de savoir que l’on va pouvoir continuer à faire vivre ce mouvement », déclare Léna Lazard, membre du collectif. La décision de dissolution faisait suite aux incidents violents lors de la manifestation contre les mégabassines de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) en mars dernier. Selon le ministère de l’Intérieur, le collectif était responsable des affrontements. Cependant, le Conseil d’État a jugé qu’il ne pouvait pas être tenu pour responsable des appels à la violence contre les personnes.