Le mardi 19 septembre, l’Europe a les yeux rivés sur la situation des migrants à Lampedusa, l’enseignement de l’éducation sexuelle crée une controverse en Belgique et deux jeunes sont sous investigation dans un dossier lié à de fausses menaces d’explosion.
« Bonjour, c’est Léo, comment ça va ? »
Ce mardi 19 septembre, Gérald Darmanin est de retour de Rome, où il a prêché la « rigueur » face à la crise des migrants à Lampedusa. L’île italienne a dû faire face à l’arrivée de 12 000 migrants la semaine précédente, ce qui inquiète l’Europe. La France « n’est pas préparée » à recevoir sa portion de migrants et choisit plutôt « d’assister l’Italie à maintenir ses frontières pour éviter l’arrivée de plus de personnes », a affirmé le ministre de l’Intérieur.
En Belgique, plusieurs écoles sont la proie des flammes sur fond de protestation contre l’enseignement de l’éducation sexuelle. Le programme d' »éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » (Evras) suscite une révolte des milieux radicaux conservateurs et religieux, qu’ils soient musulmans ou catholiques. Les protestations ne cessent de se succéder depuis la rentrée, au point où plusieurs écoles ont été la cible de tags et d’incendies.
Samedi, deux adolescents âgés d’environ quinze ans ont été mis en examen, principalement pour « menaces de mort ». Ils sont soupçonnés d’avoir piraté les espaces numériques de travail d’une soixantaine d’élèves afin de propager de fausses alertes à la bombe l’année précédente. Le phénomène a touché plusieurs collèges et lycées, tels que Mulhouse, Lille ou encore Créteil, en région parisienne. À la suite de cette mise en examen, ces deux adolescents pourraient donc être jugés.