Lors de la clôture de la Fête de l’Humanité, l’ex-Premier ministre, Edouard Philippe et le leader national du Parti communiste français, Fabien Roussel, ont été réunis pour une discussion le dimanche 17 septembre.
Il s’en trouve un à l’aise, l’autre moins. Les sifflets sont destinés, ce dimanche 17 septembre, à Édouard Philippe. En choisissant de se rendre à la Fête de l’Humanité, il n’ignorait pas ce qui l’attendait. Le passé de Premier ministre de droite de l’un et la profession de député communiste de l’autre ne les empêchent pas de se tutoyer. Ils parviennent à s’entendre sur certaines thématiques, par exemple l’énergie, l’industrie ou le nucléaire. Néanmoins, lorsque les sujets de la réforme des retraites et du recours au 49-3 sont abordés, les divergences se font clairement ressentir.
Le style d’Édouard Philippe ne fait pas l’unanimité
Pourtant, Fabien Roussel tempère les choses. “Je tiens à saluer Édouard Philippe qui est venu parler de son recours au 49-3 et de sa réforme des retraites, tout en sachant qu’il est largement minoritaire”, souligne le parlementaire communiste. Dans le public, certains trouvent l’attitude d’Édouard Philippe inappropriée. “Je trouve totalement incorrect de sa part de venir affirmer ici que la réforme des retraites est légitime, alors que nous avons lutté pendant des semaines contre elle”, fait remarquer une personne. Au final, les échanges entre les deux figures politiques auront duré une heure.