Au cours du week-end débutant samedi 16 septembre, Élisabeth Borne a déclaré que les fournisseurs de carburant pourraient obtenir la permission de réaliser des ventes à perte pour une durée de six mois. A Toulouse, dans le département de la Haute-Garonne, les conducteurs expriment leur mécontentement face aux impôts sur le carburant.
Les tarifs à la pompe font grimacer les automobilistes à une station-service de Toulouse (Haute-Garonne) où la note est plutôt chère: 1,92 euro pour le diesel, et jusqu’à 1,99 euro pour l’essence sans plomb.Certains conducteurs préfèrent même éviter de faire le plein. « Je ne remplis jamais entièrement mon réservoir. C’est économiquement impossible pour moi », indique un automobiliste. Pour alléger le budget des conducteurs, Élisabeth Borne, la Première ministre, a annoncé pendant le week-end du 16 septembre que pendant six mois, les vendeurs de carburant pourraient être autorisés à vendre à perte.
« Une diminution des taxes serait préférable »
Jusqu’à présent, cette mesure était prohibée. Et à la station service, ce sont les taxes qui sont incriminées par les usagers automobiles.« On pourrait envisager un seuil de taxe pour renflouer leurs coffres, mais sans nécessairement augmenter ce plafond », suggère un usager de l’automobile. « Il serait préférable qu’ils réduisent les taxes afin que nous puissions payer moins cher », ajoute une conductrice.