L’administration exprime sa reconnaissance envers les fournisseurs et les distributeurs de carburants pour leur responsabilité vis-à-vis de l’augmentation des tarifs à la station-service. En effet, ce mardi 12 septembre, plusieurs acteurs du secteur se sont engagés à agir pour modérer l’impact financier sur les citoyens français.
Le gouvernement exige que les fournisseurs de pétrole réagissent face à la flambée des prix du carburant. Qu’est-ce que cela pourrait signifier, concrètement ? Les prix ont commencé à augmenter de nouveau au cours des dernières semaines. La semaine dernière, les tarifs des carburants à la pompe ont à nouveau grimpé. Dans une station-service de la banlieue parisienne, le prix approche les 2 euros, une tendance susceptible de causer des maux de tête aux consommateurs. La raison ? L’envolée des prix du pétrole. Les clients sollicitent une aide. Un client suggère : « L’État perçoit beaucoup de taxes, peut-être qu’ils pourraient faire un effort pour réduire le total ».
Appel à une reconduite du chèque carburant
Le gouvernement a refusé toute réduction fiscale et se tourne désormais vers les fournisseurs. Certains ont déjà fait des déclarations. Total affirme qu’il maintiendra le prix à 1,99 euro le litre, aussi longtemps que les prix restent élevés. De même, Système U et Intermarché ont annoncé des initiatives à prix coûtant. La réduction de prix est néanmoins minime, mais les marques insistent sur le fait qu’elles ne peuvent pas faire davantage. Le secteur appelle à la prolongation du chèque carburant par l’État.