Donald Trump fait de nouveau face à des accusations de la part du système judiciaire américain concernant ses actions de pression lors de l’élection présidentielle de 2020 en Géorgie. L’ancien président des États-Unis, ainsi que d’autres personnalités politiques en France, prétendent parfois être victimes d’une manipulation de la justice, qu’ils qualifient de « politisation de la justice » ou de « complot des juges ». Cette instrumentalisation de la justice est dénoncée tant par Donald Trump que par d’autres figures françaises.
Donald Trump a été placé brièvement en état d’arrestation dans une prison de Géorgie. Peu de temps après, il s’est adressé aux médias à l’aéroport d’Atlanta et a dénoncé un « simulacre de justice ». Il accuse la justice d’ingérence électorale et affirme que son inculpation pour tentative de manipulation de la présidentielle de 2020 est un complot politique. Il porte également des accusations contre la procureur Fani Willis de l’État de Géorgie. Cependant, il a été inculpé par un grand jury indépendant de la procureure. Les charges retenues contre lui concernent sa tentative de manipuler le cours de l’élection en Géorgie.
Il est intéressant de noter que cette rhétorique complotiste autour de la justice va s’accentuer avec le calendrier judiciaire chargé de Trump, selon Tristan Mendès France.
Cet article fait également référence à d’autres personnalités politiques qui ont utilisé des discours ambigus concernant la justice. François Fillon, lors de sa campagne présidentielle, avait accusé François Hollande d’animer un « cabinet noir » orchestrant des fuites contre lui. Cette accusation de complot politique, médiatique et judiciaire alimente les récits complotistes classiques et jette la suspicion sur toute une institution : la justice. Nicolas Sarkozy a aussi utilisé des discours ambigus lors de l’affaire des écoutes contre des juges « militants ». Rudy Reichstadt souligne qu’il est possible de critiquer la manière dont une instruction est menée ou la sévérité d’une peine infligée, mais il est anormal de reprocher à des juges d’appliquer la loi.
L’article aborde également les procédures baillons et l’instrumentalisation de la justice par la complosphère.
Enfin, l’article mentionne un podcast appelé « Complorama », animé par Rudy Reichstadt et Tristan Mendès France. Ce podcast traite des théories du complot, des fake news et des questions liées à la conspiration. Il est disponible sur différentes plateformes de podcast.