Nicolas Sarkozy, l’ancien chef d’état français, a une fois encore été soumis à une mise en examen le vendredi 6 octobre, cette fois-ci en relation avec l’affaire de la rétractation de Ziad Takkieddine. Néanmoins, il reste toujours dans les bonnes grâces d’Emmanuel Macron et de plusieurs ministres, qui continuent de l’accueillir.
Le cas judiciaire de l’ancien dirigeant du pays ne cesse de se compliquer. Il fait l’objet de deux mises en examen dans le cadre de l’enquête portant sur des supposées manipulations frauduleuses visant à le disculper de toute suspicion sur le financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Les charges retenues contre lui sont celle de la
Cela ne l’empêche pas de continuer à être accueilli, et de recevoir, toujours dans le cadre protocolaire de l’Etat, par des ministres, y compris le président actuel, Emmanuel Macron. Dans l’entourage de Macron, l’ancien président du pays est toujours le bienvenu.
« Chaque fois que Emmanuel Macron rencontre Nicolas Sarkozy, il doit entendre le tintement des scandales », s’irrite un législateur d’influence. Il souhaiterait que le président actuel « mette de la distance » avec son prédécesseur. Cependant: le 24 septembre dernier, l’ancien président était encore à l’Elysée.
« Ce qui me surprend le plus, c’est que Gabriel Attal se hâte de déjeuner avec lui. »
Un partisan de la première heure de Macronà 42mag.fr
« Quand Sarko n’est pas en action, il est à table », se moque un ami du président actuel. Il fait partie de ceux qui estiment que l’habileté et le sens de la manœuvre politiques de Nicolas Sarkozy sont précieux. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, continue de rencontrer l’homme pour qui il fût le directeur de campagne lors de la primaire de 2016. « Parce qu’il est très loyal », affirme son entourage à la place Beauvau.
Le mentor verrait favorablement son ancien collaborateur se présenter aux prochaines élections présidentielles. « Ce qui me surprend davantage, c’est que Gabriel Attal se hâte pour déjeuner avec lui », conçoit un partisan de la première heure de Macron. Il perçoit cela comme « une façon pour le jeune ministre de l’Education de célébrer son nouvel élan politique ». Toutefois, il se montre préoccupé : « Sarko, c’est le feu. Celui qui illumine, mais aussi celui qui consume ».