Selon le ministre de la Justice, le retard pris dans l’avancement des chantiers peut être attribué notamment aux différentes crises qui ont secoué les dernières années. En effet, la Covid-19 a provoqué une série de bouleversements aux conséquences multiples, impactant ainsi les plannings établis. De plus, il convient de souligner que la guerre en Ukraine a également engendré une situation conflictuelle propice à des retards dans les différents projets en cours. Il est donc justifiable d’affirmer que ces crises successives ont eu un impact significatif sur le déroulement des travaux.
Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a reconnu vendredi 6 octobre sur franceinfo que la création de 15 000 places de prison supplémentaires avait pris du retard. Cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017 est désormais prévue d’ici à 2027. Selon le garde des Sceaux, ce retard s’explique par deux raisons. Tout d’abord, la crise de la Covid a retardé les travaux de construction, comme dans le cas de la construction d’une maison individuelle. La deuxième raison est la pénurie de matériaux causée par la guerre en Ukraine. Cependant, Éric Dupond-Moretti assure que ce retard sera rattrapé et que la moitié des établissements pénitentiaires seront opérationnels dès l’année prochaine. Pour illustrer cet engagement, le ministre de la Justice prévoit d’inaugurer avec la Première ministre un nouvel établissement pénitentiaire à Caen, d’une capacité de 550 places. De plus, il prévoit également d’inaugurer deux autres établissements dans les quinze prochains jours, ce qui permettra d’ajouter au total 1 500 places de prison.