L’initiative législative concernant l’immigration fait son entrée au Sénat, et Les Républicains continuent de manifester leur désaccord vis-à-vis de l’article 3 qui envisage l’officialisation de la situation des employés sans documents officiels dans les professions sous pression.
Le président du groupe Union Centriste au Sénat, Hervé Marseille, a déclaré sur franceinfo le lundi 6 novembre qu’il est nécessaire de faire preuve de responsabilité lors du débat sur le projet de loi immigration au Sénat, qui a commence la même après-midi au Palais du Luxembourg. Il a également souligné que Les Républicains continuent de s’opposer à la troisième article du texte, qui propose de faciliter la régularisation des travailleurs non documentés pour des professions spécifiques en manque de main d’œuvre.
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Marseille se dit plutôt optimiste et est convaincu qu’un tel texte devrait pouvoir faire l’objet d’un consensus. « La discussion est ouverte et il reste encore assez de temps, peut-être même plusieurs jours, pour y réfléchir. J’espère sincèrement qu’une solution sera trouvée », a-t-il ajouté.
Selon lui, il est primordial que ce texte soit approuvé par le Sénat. « Ce serait nuisible pour les institutions de ne pas avoir de majorité à l’Assemblée. Et si des problèmes de majorité commencent à apparaître au Sénat, je crains que la situation ne devienne complexe dans les semaines à venir », a-t-il analysé. Et de rajouter, « Le point d’équilibre institutionnel se trouve au Sénat ».
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Enfin, face aux critiques des Républicains qui considèrent cet article comme un mauvais signal et craignent un effet d’attraction, Marseille a déclaré : « Je ne vois pas quel serait l’effet d’attraction. Nous parlons de personnes dont les documents sont périmés ou qui sont venues pour travailler, qui avaient un visa étudiant et qui demandent à être régularisées. Ce ne sont pas des personnes que nous faisons venir, ce sont des personnes qui sont déjà là », a-t-il expliqué.