Le très attendu film « Napoléon », réalisé par Ridley Scott, débarquera sur les écrans des salles de cinéma françaises à compter du 22 Novembre. Profitons de cette occasion pour mettre en lumière les remarquables réalisations de ce réalisateur de renommée internationale, d’origine britannique et américaine.
De l’extraterrestre au gladiateur, en passant par des femmes pourchassées et même Napoléon, nul ne peut nier que le cinéaste anglo-américain Ridley Scott a le goût de l’épique et de ses héros légendaires. Il s’est ainsi fait un nom parmi les grands faiseurs de mythes hollywoodiens. Retour sur cinq métrages qui ont laissé une empreinte indélébile dans sa filmographie.
1 « Alien, le huitième passager » (1979)
Suite à Les Duellistes, sa réalisation sur l’époque napoléonienne, qui a reçu un prix à Cannes en 1977, Ridley Scott surprend l’auditoire avec son deuxième opus qui décroche un Oscar technique en 1979. Fusionnant l’horreur et la science-fiction, il apporte un souffle nouveau au genre avec Sigourney Weaver en impitoyable guerrière confrontée à une créature extraterrestre.
Le moment où cette dernière, présentée comme l’incarnation grandiose du mal, émerge du corps d’un collègue de Weaver est devenu mémorable. « Assurément l’une des meilleures scènes de l’histoire du cinéma », selon le quotidien britannique The Independent. Scott réalise ultérieurement deux prologues, Prometheus (2012) et Alien : Covenant (2017), au film original qui a contribué à la génèse d’une franchise complète.
2 « Blade Runner » (1982)
Los Angeles, 2019 : le jeune Harrison Ford incarne un ancien officier de police, un « blade runner » recruté pour neutraliser un groupe de « réplicants », les androïdes rebelles qui se sont infiltrés. Avec Blade Runner, adapté d’un roman de Philippe K. Dick, Ridley Scott propose la première œuvre majeure de science-fiction depuis 2001, l’Odyssée de l’espace.
Scott utilise admirablement ce cadre futuriste pour évoquer l’atmosphère des polars film-noir des années 1940. Le monologue de Roy Batty, un réplicant, évoquant larmes sous la pluie est considéré comme l’un des soliloques les plus émouvants du cinéma. « J’ai vu ce que vous, humains, ne pourriez qu’imaginer »…
3 « Thelma et Louise » (1991)
Deux amies, Thelma, une femme au foyer, et Louise, une serveuse, prennent la route à bord d’une Ford Thunderbird verte décapotable pour un voyage qui débouche sur une évasion à travers le grand Ouest américain. Notre réalisateur se fait remarquer aux Oscars avec ce film et repart finalement avec la statuette du meilleur scénario. Avec Thelma et Louise, Ridley Scott obtient la première de ses trois nominations à la réalisation.
4 « Gladiator » (2000)
Avec cinq Oscars à son actif, dont celui du meilleur film et du meilleur acteur pour Russell Crowe, Gladiator associe le film historique au film d’action et spectacle. Les reconstitutions des batailles du Colisée sous l’Empire romain sont époustouflantes.
L’art de Ridley Scott à dépeindre les hommes en guerre, comme dans Les Duellistes, ressort de nouveau. Joaquin Phoenix, y incarnant Commode, l’empereur sadique et sanguinaire, se fait remarquer en obtenant sa première nomination aux Oscars.
5 « La Chute du faucon noir » (2001)
La bataille de Mogadiscio, qui a lieu en pleine guerre civile somalienne entre le 3 et 4 octobre 1993, met aux prises des forces spéciales américaines et des milices somaliennes. Les combats se soldent par la mort de 18 Américains et de centaines de Somaliens. D’abord critiqué en France comme étant un film de propagande américaine, La Chute du faucon noir, le premier long-métrage de guerre de Ridley Scott, offre en réalité une description précise et objective d’un désastre militaire.