Selon une déclaration de la délégation de la France Insoumise, 13 de leurs assistants parlementaires ont rapporté « un environnement de travail détérioré et un comportement de harcèlement » à partir de l’année 2019.
Une conduite désobligeante et dérangeante
L’équipe parlementaire de La France Insoumise (LFI) représentant l’Europe a révélé, le lundi 4 décembre, qu’ils avaient décidé d’éjecter Anne-Sophie Pelletier de leur groupe en raison d’un « comportement oppressant, inacceptable et hostile ». Selon une déclaration officielle, il est mentionné que depuis le début de son mandat en 2019, « 13 collaborateurs parlementaires » ont témoigné de « conditions de travail détériorées et d’une conduite oppressive, incorrecte et hostile d’Anne-Sophie Pelletier ».
Une décision tolérante et prudente
Les députés européens de LFI précisent : « Dans cette situation, nous avons donc opté pour l’exclusion d’Anne-Sophie Pelletier de notre équipe ». Ils ont qualifié son comportement d’« incompatible avec les principes » du groupe. Ils ont également assuré qu’ils ont garanti la mise en place de dispositions destinées à protéger les collaborateurs parlementaires, « en leur permettant de conserver leur poste ».
Une investigation révélatrice
Par ailleurs, une investigation de Mediapart, diffusée en 2021, avait déjà révélé des actes de harcèlement. Cependant, à ce moment-là, le groupe parlementaire LFI avait choisi de ne pas expulser Anne-Sophie Pelletier.