L’annonce a été faite jeudi par le Conseil constitutionnel, qui a invalidé une grande partie de la loi relative à l’immigration.
« Il est indispensable d’abroger cette loi, car son adoption n’a pas lieu d’être », a affirmé Danièle Obono, députée LFI de Paris le jeudi 25 janvier sur les ondes de 42mag.fr. Ses propos ont été tenus suite à la suppression d’environ 40% du texte de la loi relative à l’immigration par le Conseil Constitutionnel.
Coup de projecteur
« Le gouvernement note », « une approbation », « un acte autoritaire »… Les réactions des politiques après la décision du Conseil Constitutionnel concernant la loi sur l’immigration.
« Le verdict est sans appel. Une part importante des articles a été supprimée et il n’y a donc pas de raison de faire passer cette loi », a riposté la députée LFI. « Il est temps de revenir à notre bon sens. Il est rassurant de constater que les fantasmes xénophobes et racistes les plus extrêmes ont été retirés du texte ».
Désormais, selon le mouvement La France insoumise, « le texte n’a plus de fondement, il doit donc être définitivement supprimé ». « Quelle autorité peut bien avoir un texte qui a été retoqué lors de la première lecture à l’Assemblée et que les députés n’ont pas eu l’occasion de modifier ? », demande la députée. « Ce texte n’apporte aucune valeur ajoutée pour les citoyens et citoyennes de notre pays » a continué de développer Danièle Obono. « Faire passer cette loi affaiblirait encore davantage l’autorité du Parlement et notre pacte social ».