En 2016, Rodrigo Duterte, ancien président des Philippines, a été soupçonné d’avoir orchestré une violente campagne contre le trafic de drogue, aboutissant à de nombreuses exécutions sans procès.
La position du président philippin sur la Cour pénale internationale
Le président des Philippines, Ferdinand Marcos, a affirmé qu’il ne livrerait pas son prédécesseur, Rodrigo Duterte, à la Cour pénale internationale (CPI) lors d’une enquête sur sa campagne de répression meurtrière contre le trafic de drogue dans l’archipel. Lors d’une réunion avec l’Association des correspondants étrangers des Philippines, il a déclaré : « Nous ne reconnaissons pas l’ordre qu’ils nous enverront. C’est non ».
La guerre contre la drogue aux Philippines
Depuis 2016, des milliers de personnes ont été tuées dans la guerre contre la drogue lancée par l’ancien président Rodrigo Duterte, qui se poursuit sous la présidence de Ferdinand Marcos. La CPI a signalé que ces opérations, ainsi que la clémence de la justice envers les auteurs de meurtres, pourraient constituer des crimes contre l’humanité.
En 2019, Rodrigo Duterte avait retiré les Philippines de la CPI après le lancement d’une enquête sur des allégations de violations des droits de l’homme dans sa guerre contre la drogue. Le président actuel des Philippines a exclu à plusieurs reprises la réintégration dans la CPI.