La députée représentant les Yvelines, qui provient également des rangs de la droite, a mentionné dans une interview donnée au Figaro, publiée en ligne ce dimanche, les noms de trois figures de ce camp politique : Xavier Bertrand, Michel Barnier et Gérard Larcher.
Aurore Bergé, ancienne ministre démissionnaire en charge de l’Égalité entre les sexes, exprime son souhait de voir un « nouveau Premier ministre » capable de « établir des compromis ». Elle évoque des personnalités de droite comme Xavier Bertrand, Michel Barnier ou Gérard Larcher dans une interview accordée au Figaro publiée le dimanche 4 août.
Selon la ministre macroniste, Xavier Bertrand, qui est actuellement président de la région Hauts-de-France et a occupé le poste de ministre, Michel Barnier, ancien commissaire européen et ministre à son tour, ainsi que Gérard Larcher, le président du Sénat, possèdent « une expérience robuste en matière de gouvernement, de législation et de compromis ». Elle exclut, en revanche, la candidature de Lucie Castets, proposée par l’alliance de gauche Nouveau Front populaire, qui a remporté les élections législatives anticipées, et affirme qu’il « n’est pas possible de dire ‘je défends uniquement mon programme’.
La députée macroniste souhaite une « refondation au sein du parti Renaissance »
La députée des Yvelines déclare : « Il nous faut un gouvernement assurément politique et non technique, composé de personnes expérimentées, aptes à bâtir des compromis tout en ayant le respect des députés et des citoyens. » Elle, elle-même issue des rangs de la droite, espère que le futur gouvernement saura « s’ouvrir au-delà de la seule droite, jusqu’aux social-démocrates », à condition que ces derniers ne demeurent pas « dans une alliance contre-nature avec LFI ».
Aurore Bergé manifeste également un désir de « refondation au sein du parti Renaissance, qui ne pourra exister sans un véritable dialogue constructif » avec les partis associés tels que Horizons et MoDem. En outre, elle souhaite « mettre le RN face à ses propres incohérences » tout en ne cherchant pas à « l’exclure » du cadre institutionnel de l’Assemblée nationale. Elle précise : « C’est un message que je m’engage à défendre. » Cela survient alors que le mouvement présidentiel doit organiser un congrès avant la fin novembre, et qu’il est souvent évoqué que l’ancien Premier ministre Gabriel Attal pourrait aspirer à prendre les rênes du parti.