Close Menu
42mag.fr42mag.fr
  • À la une
  • Actualités
    • High-tech
    • People
    • Divertissement
    • Insolite
  • Politique
    • Économie
    • Écologie
    • France
    • Monde
    • Médias
    • Sciences et futur
    • Hack
  • Culture
    • Arts et littérature
    • Cinéma
    • Musique
    • Loisirs
    • Pensée
    • Sport
  • Bon à savoir
    • Automobile
    • Bricolage
    • Cuisine
    • Pratique
    • Santé
    • Le saviez-vous ?
    • Études
    • Records
  • Découvertes
    • Geekeries
    • Humour
    • Fun
    • Blagues & histoires drôles
    • Jeux
    • Vidéos
    • Interviews
    • Shopping geek & WTF
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
mercredi 10 septembre - 6 h 37 min
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Contact
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
Contribuer
42mag.fr42mag.fr
Newsletter
  • À la une
  • Actualités
    • High-tech
    • People
    • Divertissement
    • Insolite
  • Politique
    • Économie
    • Écologie
    • France
    • Monde
    • Médias
    • Sciences et futur
    • Hack
  • Culture
    • Arts et littérature
    • Cinéma
    • Musique
    • Loisirs
    • Pensée
    • Sport
  • Bon à savoir
    • Automobile
    • Bricolage
    • Cuisine
    • Pratique
    • Santé
    • Le saviez-vous ?
    • Études
    • Records
  • Découvertes
    • Geekeries
    • Humour
    • Fun
    • Blagues & histoires drôles
    • Jeux
    • Vidéos
    • Interviews
    • Shopping geek & WTF
42mag.fr42mag.fr
Accueil » Actualités » L’été, la France a eu ses premiers congés payés et a appris à prendre des vacances
Actualités

L’été, la France a eu ses premiers congés payés et a appris à prendre des vacances

Simon BornsteinPar Simon Bornstein4 août 2024
L'été, la France a eu ses premiers congés payés et a appris à prendre des vacances
Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email WhatsApp

En France, les vacances d’été sont sacrées, les congés payés n’étant pas considérés comme un avantage mais comme un droit. Tout cela remonte à l’été 1936, lorsqu’un nouveau gouvernement progressiste a réécrit le code du travail français pour introduire des congés payés pour tous les salariés.

Les bases de la relation de la France aux vacances ont été posées il y a 88 ans, en quelques mois enivrants.

Tout a commencé en mai, lorsque les élections parlementaires ont porté au pouvoir les partis de gauche. Unis au sein d’une alliance appelée le Front populaire, ils ont promis des réformes audacieuses dans un contexte de dépression économique et de montée du fascisme.

Les travailleurs français, qui luttaient depuis plusieurs années pour de meilleures conditions de travail, ont pris cela comme un signal que le moment était venu de formuler des revendications.

Tout au long de ce mois, en attendant l’entrée en fonction du nouveau gouvernement, ils ont occupé des usines, des magasins et des lieux de travail dans tout le pays, dans ce qui est devenu connu sous le nom de « grève joyeuse » : non seulement provocatrice mais optimiste, voire festive.

Il y avait de la musique, de la danse, des pique-niques et des jeux de cartes sur les piquets de grève – presque comme si les vacances avaient déjà commencé.

Des ouvriers jouent de la musique et dansent dans une usine française le 5 mai 1936, au début d'une grève générale.

Lorsque le nouveau Premier ministre socialiste français, Léon Blum, est entré en fonction début juin, plus de deux millions de travailleurs avaient cessé le travail.

Les congés payés ne faisaient pas initialement partie de son programme, et plusieurs tentatives pour les introduire au cours de la décennie précédente avaient échoué.

Mais les syndicats ont maintenant osé demander plus. En quelques jours, le gouvernement Blum a ajouté les congés payés à la liste des nouveaux droits qu’il entendait inscrire dans le droit du travail, aux côtés de la liberté de grève, de la négociation collective et d’une limitation de la durée du travail à 40 heures par semaine.

Un projet de loi accordant à chaque employé deux semaines de congé après une année de travail – sans interruption de salaire – fut adopté presque à l’unanimité au Parlement et devint loi le 20 juin 1936.

Les vacances en France ont officiellement commencé.

Sommaire

Toggle
  • Apprendre à faire une pause
  • Un héritage de loisirs

Apprendre à faire une pause

Les vacances n’étaient pas une nouveauté pour tout le monde en France. Les fonctionnaires en profitaient depuis 1854, lorsque Napoléon III fit de la France le premier pays au monde à imposer des congés payés, même si ce n’était que pour une infime partie de la population active.

Certains employés du secteur public, employés et artisans y parvinrent également au cours des premières décennies du XXe siècle, mais les gains furent fragmentaires.

La loi de 1936 a été la première à étendre les congés payés à tous les salariés, y compris à ceux qui n’avaient jamais eu la possibilité de prendre des vacances auparavant.

Le gouvernement considérait que son rôle était d’aider les travailleurs à tirer le meilleur parti de leur nouveau temps libre, mais pas – contrairement aux régimes fascistes de l’époque – de leur dicter la manière dont ils l’utilisaient.

Blum a nommé un jeune avocat, Léo Lagrange, premier sous-secrétaire d’Etat aux Sports et aux Loisirs de l’histoire de la France. « Notre objectif est de restaurer un sentiment de joie et de dignité », a déclaré Lagrange en juin.

« Les masses doivent avoir à leur disposition toutes sortes de loisirs. Que chacun puisse choisir. Nous devons ouvrir toutes les voies pour que chacun puisse participer au jeu libre et équitable de la démocratie. »

Des gens font la queue dans une gare française pour acheter des billets de train à prix réduit pour les vacanciers à l'été 1936.

Dans cet esprit, Lagrange a négocié avec la compagnie ferroviaire nationale pour offrir des tarifs de train réduits aux vacanciers de la classe ouvrière.

Réservés aux personnes voyageant en troisième classe, parcourant au moins 200 km et passant cinq jours ou plus à l’étranger, ses « billets de congés annuels du peuple » étaient 40 % moins chers que les billets standards.

Ils furent mis en vente le 3 août 1936 ; environ 300 000 exemplaires furent vendus ce seul mois-là.

« Partir est la première joie que les vacances procurent aux citadins prisonniers toute l’année de leurs tâches, de leurs soucis et de leurs conventions », s’extasiait un journal télévisé de 1936.

« À la plage, parents et enfants sont sur un pied d’égalité, les enfants jouissant d’une indépendance quasi totale et les parents se sentant retrouver leur jeunesse. »

Des gens se baignent dans la Marne en août 1936 à la base nautique de Champigny-sur-Marne près de Paris.

Un héritage de loisirs

L’enthousiasme n’était pas universel. La presse réactionnaire française publiait des caricatures dédaigneuses de travailleurs grossiers envahissant des stations balnéaires autrefois réservées aux classes aisées, et surnommait Lagrange le « ministre de la paresse ».

Tout le monde ne pouvait pas se permettre de partir, même avec des réductions. Et la nouvelle loi laissait de côté de nombreuses personnes : les employés qui occupaient leur poste depuis moins de 12 mois n’avaient pas droit à la totalité des deux semaines de congés, tandis que les travailleurs non liés par un contrat à un employeur n’avaient aucune garantie du tout.

Mais l’été 1936 va bouleverser les habitudes de la France, son économie et son paysage.

Plus de 1,5 million de « billets Lagrange » seront vendus l’année suivante ; une version du pass ferroviaire existe encore aujourd’hui.

De nouvelles auberges de jeunesse et de nouveaux terrains de camping ont vu le jour dans tout le pays, tandis que les ventes de vélos ont grimpé en flèche.

Des jeunes font une balade à vélo dans la campagne française dans les années 1930.

Les graines d’une industrie du tourisme de masse ont été semées, depuis les stations balnéaires plus abordables jusqu’aux guides touristiques conduisant les gens vers de nouveaux coins du pays, ou aux restaurants de bord de route qui bordent les autoroutes reliant les villes à la côte.

C’est aussi le début d’une idée qui s’est peu à peu imposée en France : celle selon laquelle les vacances sont à la fois « un droit et un devoir », selon l’anthropologue Saskia Cousin Kouton, qui étudie les usages touristiques.

« Ces congés sont perçus comme un droit du travail acquis par la grève », a-t-elle expliqué à 42mag.fr. « Mais ils sont aussi perçus par les familles comme un devoir parental. Autrement dit, ne pas emmener ses enfants en vacances est ressenti comme un échec ».

Cela revient à la même idée que celle formulée par Lagrange : les vacances, comme aller à l’école ou voter, font partie de la vie en démocratie.

Suivant ses traces, les employeurs français continuent de financer des voyages pour les travailleurs et leurs familles, tandis que chaque été et chaque hiver, des colonies de vacances subventionnées offrent aux enfants des occasions de nager et de skier que leurs parents ne pourraient pas se permettre autrement.

Enfants dans un camp d'été pour familles défavorisées à Villennes-sur-Seine, près de Paris, en août 1945.

C’est un héritage dont Blum serait fier. En 1942, alors que l’été de 1936 semblait déjà bien loin, l’ancien Premier ministre a considéré les loisirs de la France comme l’une de ses plus belles réussites.

« Quand je parcourais les banlieues parisiennes et que je voyais les rues jonchées de toutes sortes de vieilles voitures délabrées, de motos, de tandems conduits par des couples d’ouvriers vêtus de pulls assortis (…) j’avais le sentiment d’avoir, malgré tout, apporté un rayon de soleil, un répit, dans des vies difficiles et sombres », a-t-il déclaré aux collaborationnistes qui l’avaient alors jugé.

« Nous ne les avions pas seulement sortis du pub, nous n’avions pas seulement facilité la vie de famille, nous leur avions ouvert une perspective d’avenir, nous avions créé de l’espoir. »

★★★★★

Article précédentOrchestre symphonique de Cannes : première des musiques de films de Marcel Pagnol à Aubagne
Article suivant Macron réaffirme l’engagement indéfectible de la France envers le Liban, quatre ans après Beyrouth
Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

Vous aimerez aussi :
Avis Glow House à Paris : un salon géré par des voleuses, à éviter
Avis Glow House à Paris : un salon géré par des voleuses, à éviter
Sabrina Bensoltane : la gérante controversée du salon Glow House au cœur du scandale
Sabrina Bensoltane : la gérante controversée du salon Glow House au cœur du scandale
Kelklope : la plateforme hybride pour une vape responsable, économique et transparente
Kelklope : la plateforme hybride pour une vape responsable, économique et transparente
L'enthousiasme français croissant pour l'Eurovision alors que le pays se met derrière le `` Maman '' de Louane
L’enthousiasme français croissant pour l’Eurovision alors que le pays se met derrière le «  Maman  » de Louane
Les anciens parachutistes accusent des officiers français de bizutage violent et de racisme
Les anciens parachutistes accusent des officiers français de bizutage violent et de racisme
Le climat toxique blâmé pour l'augmentation des attaques LGBTQI + en France
Le climat toxique blâmé pour l’augmentation des attaques LGBTQI + en France
Commenter cet article
Laisser un commentaire Cancel Reply

À la une
Portrait de Mark Haedo Martinez, Lead UX/UI & E-commerce chez Salt Mobile (Iliad Group)
Interview de Mark Haedo Martinez : Du geste artistique à l’expérience digitale
3 septembre 2025
Avis Glow House à Paris : un salon géré par des voleuses, à éviter
Avis Glow House à Paris : un salon géré par des voleuses, à éviter
31 août 2025
Les garanties obligatoires dans le cadre d’une assurance emprunteur pour un prêt immobilier
Les garanties obligatoires dans le cadre d’une assurance emprunteur pour un prêt immobilier
18 août 2025

Newsletter
42mag.fr

Derniers articles
Clermont-Ferrand : renforts de police annoncés pour lutter contre le trafic de drogue
10 septembre 2025
Bonus écologique, leasing social et rétrofit : aides pour passer à la voiture électrique
9 septembre 2025
Bayrou impopularité record selon l’IFOP (Dabi) – vote de confiance
9 septembre 2025
Les Français voient Jordan Bardella comme Premier ministre, affirme Laurent Jacobelli du RN
9 septembre 2025
Prisons pleines : un plan pour les vider
9 septembre 2025
42mag

42mag.fr est le webzine de l’actualité insolite et high-tech, mais c’est aussi une source de découverte et d’humour. Geeks, curieux, découvrez chaque jour de nouveaux articles insolites, humoristiques et buzz !

Newsletter
42mag.fr

Protégé par Copyscape
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
Actualités
  • High-tech
  • People
  • Divertissement
  • Insolite
Bon à savoir
  • Études
  • Le saviez-vous ?
  • Records
Découverte
  • Geekeries
  • Humour
  • Fun
  • Blagues & histoires drôles
© 2025 42mag.fr – Toute reproduction interdite – [email protected]
  • À propos
  • Mentions légales
  • Contact

Taper un ou plusieurs mots puis appuyer sur Entrer pour lancer la recherche. Appuyer sur Echap pour annuler.

Newsletter
42mag.fr