Close Menu
42mag.fr42mag.fr
  • À la une
  • Actualités
    • High-tech
    • People
    • Divertissement
    • Insolite
  • Politique
    • Économie
    • Écologie
    • France
    • Monde
    • Médias
    • Sciences et futur
    • Hack
  • Culture
    • Arts et littérature
    • Cinéma
    • Musique
    • Loisirs
    • Pensée
    • Sport
  • Bon à savoir
    • Automobile
    • Bricolage
    • Cuisine
    • Pratique
    • Santé
    • Le saviez-vous ?
    • Études
    • Records
  • Découvertes
    • Geekeries
    • Humour
    • Fun
    • Blagues & histoires drôles
    • Jeux
    • Vidéos
    • Interviews
    • Shopping geek & WTF
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
lundi 27 octobre - 18 h 23 min
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Contact
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
Contribuer
42mag.fr42mag.fr
Newsletter
  • À la une
  • Actualités
    • High-tech
    • People
    • Divertissement
    • Insolite
  • Politique
    • Économie
    • Écologie
    • France
    • Monde
    • Médias
    • Sciences et futur
    • Hack
  • Culture
    • Arts et littérature
    • Cinéma
    • Musique
    • Loisirs
    • Pensée
    • Sport
  • Bon à savoir
    • Automobile
    • Bricolage
    • Cuisine
    • Pratique
    • Santé
    • Le saviez-vous ?
    • Études
    • Records
  • Découvertes
    • Geekeries
    • Humour
    • Fun
    • Blagues & histoires drôles
    • Jeux
    • Vidéos
    • Interviews
    • Shopping geek & WTF
42mag.fr42mag.fr
Accueil » Actualités » Actualité divertissement » Rétrospective Mastroianni à la Cinémathèque : Pourquoi Fellini l’a choisi pour La Dolce Vita
Actualité divertissement Cinéma Culture

Rétrospective Mastroianni à la Cinémathèque : Pourquoi Fellini l’a choisi pour La Dolce Vita

Simon BornsteinPar Simon Bornstein30 septembre 2024
Rétrospective Marcello Mastroianni à la Cinémathèque : "Fellini ne voulait pas d'un séducteur pour La Dolce Vita, c'est pour cela qu'il l'a choisi"
Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email WhatsApp

Marcello Mastroianni, icône du cinéma italien né en 1924, aurait atteint le centenaire cette année. Pour saluer sa mémoire, la cinémathèque française organise une remarquable rétrospective en son honneur. Jean Antoine Gili, expert avisé de l’acteur et du cinéma italien, partage ses réflexions à ce sujet.

Icône incontestée du cinéma italien qui a collaboré avec les réalisateurs les plus renommés de son temps, Marcello Mastroianni est à l’honneur d’une magnifique rétrospective à la Cinémathèque. Connu surtout pour ses rôles dans les films légendaires de Fellini, tels que La Dolce Vita et Huit et demi, l’acteur a passé une grande partie de sa carrière à se défaire de son image de séducteur. Jean Antoine Gili, spécialiste du cinéma italien, nous éclaire sur cette lutte constante. La Cinémathèque française propose une rétrospective de Marcello Mastroianni à travers 25 films, visible jusqu’au 29 septembre 2024.

Sommaire

Toggle
  • France Info Culture : Marcello Mastroianni est toujours perçu comme l’archétype des grandes années du cinéma italien. Depuis La Dolce Vita en 1960, il représente le « latin lover », une étiquette qu’il détestait et qu’il a tenté de briser tout au long de sa carrière. Comment cette image a-t-elle pris forme ?
  • Est-ce que le « latin lover » de La Dolce Vita a fini par échapper au contrôle de Fellini ?
  • Est-ce à partir de ce moment que Mastroianni est devenu incontournable ?
  • Comment Mastroianni a-t-il essayé de se défaire de cette image et y est-il parvenu ?
  • En quoi ses choix de rôles allaient-ils à l’encontre de l’image du latin lover ?
  • Que retient-on aujourd’hui de Mastroianni, alors qu’il aurait eu 100 ans ?

France Info Culture : Marcello Mastroianni est toujours perçu comme l’archétype des grandes années du cinéma italien. Depuis La Dolce Vita en 1960, il représente le « latin lover », une étiquette qu’il détestait et qu’il a tenté de briser tout au long de sa carrière. Comment cette image a-t-elle pris forme ?

Jean Antoine Gili : La Dolce Vita a marqué un tournant décisif dans la carrière de Mastroianni, qui était déjà riche. Après avoir beaucoup joué au théâtre juste après la guerre, notamment sous la direction de Luchino Visconti qui l’a formé, il tenait à rappeler que c’était Visconti qui lui avait inculqué ce style de jeu très détaché. Cela lui permettait d’échapper à l’image de « latin lover » qu’on lui attribuait souvent. Dans les années 1950, il jouait surtout des personnages modestes dans des comédies. Le film le plus notable de cette période est Le Pigeon, où il interprète un père s’occupant de son bébé car sa femme est en prison pour vente de cigarettes. Il y est presque ridicule avec son béret en train de préparer de la bouillie… Et pourtant, deux ans plus tard, dans La Dolce Vita, il incarnera un rôle bien au-delà de ce que Fellini avait prévu.


Est-ce que le « latin lover » de La Dolce Vita a fini par échapper au contrôle de Fellini ?

Fellini souhaitait voir un personnage relativement modeste dans La Dolce Vita. Il ne cherchait pas vraiment un séducteur et avait repoussé des acteurs comme Paul Newman et Gérard Philippe, qui étaient des icônes de la séduction. Mais au final, c’est exactement ce qui s’est passé : la créature a échappé à son créateur. La fascination qu’exerçait Mastroianni sur le public a littéralement dépassé les attentes de Fellini.

Est-ce à partir de ce moment que Mastroianni est devenu incontournable ?

Oui, et cela a débordé Fellini. Lorsque ce dernier a de nouveau travaillé avec Mastroianni pour Huit et demi, c’était en partie dû à la pression de la production désireuse de réitérer le succès de La Dolce Vita. Mastroianni, à ce moment-là, maîtrisait pleinement son art, tout en restant en retrait de l’image du « latin lover », qu’il détestait. En réalité, cette expression le mettait de mauvaise humeur, car il ne se voyait pas comme un « sex symbol ». On se rappelle d’images où, sur la terrasse de sa maison à la périphérie de Rome, il voyait des car de touristes en extase à sa vue. Bien qu’il en rie, cela ne lui apportait aucune satisfaction.


Comment Mastroianni a-t-il essayé de se défaire de cette image et y est-il parvenu ?

Mastroianni n’était pas en quête de succès comme un séducteur. Au contraire, il cherchait des rôles exigeants et complexes qui lui permettraient de démontrer toute l’étendue de son talent, considérable. Il avait cette capacité à se fondre dans n’importe quel rôle. Toutefois, il possédait un charme et une séduction naturelle exceptionnels, qu’il ne cherchait pas à exploiter intentionnellement. Son jeu était basé sur le naturel le plus pur, et malheureusement pour lui, son naturel faisait de lui un séducteur irrésistible. Bien qu’il ait cherché à échapper à cette séduction, elle était intrinsèquement liée à lui. De ce fait, il a dû composer avec cette aura. Chaque accessoire devenait un moyen de le mettre en valeur. Malgré cela, dans sa vie privée, il était d’une simplicité appréciable.

En quoi ses choix de rôles allaient-ils à l’encontre de l’image du latin lover ?

Pour se défaire de cette image, Mastroianni a choisi des rôles sous la direction de réalisateurs qui ne soulignaient pas son côté séducteur. Par exemple, sous la direction d’Angelopoulos en Grèce, ou d’Elio Petri dans des films comme L’assassin et dans l’incroyable Todo modo, où il interprète un prêtre jésuite avec une intensité presque démoniaque. Il se faisait presque un honneur de jouer un homosexuel ou un vieil homme myope avec de grosses lunettes, allant à l’encontre de l’image de séduction qu’on lui avait collée.


Que retient-on aujourd’hui de Mastroianni, alors qu’il aurait eu 100 ans ?

Il a marqué les grandes années du cinéma italien, et c’est l’héritage qu’il laisse. La Dolce Vita et Huit et demi sont des mythes non seulement grâce à Fellini, mais aussi à cause de Mastroianni. Ce que je retiens de lui, pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises, c’était quelqu’un d’un naturel remarquable, qui pourtant maintenait une distance professionnelle impressionnante sur les plateaux. On peut dire que tout ce qu’il jouait puisait dans sa propre expérience ou qu’au contraire, rien ne le faisait : c’était un immense acteur capable de tout.

Rétrospective Marcello Mastroianni, Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris (du 11 au 29 septembre 2024).

★★★★★

Article précédentDéclaration de politique générale : Michel Barnier attendu fermement par le bloc central et les macronistes
Article suivant Visite en avant-première du musée Nintendo de Kyoto : souvenirs d’enfance et manettes géantes
Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

Vous aimerez aussi :
Le jeu vidéo "Battlefield 6" réalise le meilleur démarrage de la franchise
Battlefield 6 : meilleur démarrage de la franchise
:
    le dernier publié



  



  




      

  

  
    
    La chanteuse qui dérange Poutine, Booba en garde à vue, et test du nouveau Pokémon : ça dit quoi ce 17 octobre ?

          Ce vendredi 17 octobre, une jeune chanteuse russe est en prison pour avoir organisé des concerts où elle reprenait des titres antimilitaristes, Booba risque une mise en examen pour harcèlement contre Gims, et un nouveau jeu Pokémon tombe à pic pour les vacances de la Toussaint.
    
    

      
              
          Diffusé le 17/10
                      
            



  

  
  
    
        1min
Chanteuse russe en prison pour anti-militarisme, Booba en garde à vue, nouveau Pokémon : 17 octobre
:
    Reportage




  



  




  
  "Ce coffret à 55 euros, il en vaudra peut-être 650 dans cinq ans" : entre passion et spéculation, ces trentenaires collectionnent les cartes Pokémon
Pokémon : ces trentenaires collectionnent les cartes entre passion et spéculation
"Tron: Arès" : sans être précurseur, le film s'amuse habilement avec les règles de la saga de science-fiction devenue culte
Tron: Arès — film s’amuse habilement avec les règles de la saga science-fiction culte
Jeux vidéo : "Les prédateurs sexuels savent parfaitement où trouver les jeunes", alerte Justine Atlan, directrice de l'association E-enfance/3018
Prédateurs sexuels dans les jeux vidéo : alerte Justine Atlan (E-enfance/3018)
L'éditeur américain de jeux vidéo Electronic Arts racheté 55 milliards de dollars par un consortium de fonds d'investissement
Electronic Arts racheté pour 55 milliards de dollars par un consortium de fonds d’investissement
Commenter cet article
Laisser un commentaire Cancel Reply

À la une
Magnet photo : une touche personnelle et créative pour sublimer son quotidien
Magnet photo : une touche personnelle et créative pour sublimer son quotidien
17 octobre 2025
Trois tonnes de cigarettes de contrebande saisies à Clermont-Ferrand : le marché noir en plein essor
Trois tonnes de cigarettes de contrebande saisies à Clermont-Ferrand : le marché noir en plein essor
10 octobre 2025
Portrait de Mark Haedo Martinez, Lead UX/UI & E-commerce chez Salt Mobile (NJJ Holding)
Interview de Mark Haedo Martinez : Du geste artistique à l’expérience digitale
3 septembre 2025

Newsletter
42mag.fr

Derniers articles
Budget: une équation sans solution sur « Sur le terrain » du 23 octobre 2025
27 octobre 2025
Budget 2026 : recettes rejetées en commission, opposition presse le gouvernement
27 octobre 2025
Suspension de la réforme des retraites: prix du compromis, selon Roland Lescure
26 octobre 2025
Réforme des retraites : suspension et dilemme du financement
26 octobre 2025
Réforme des retraites : Macron se résout à rendre les armes, bilan et vie politique
26 octobre 2025
42mag

42mag.fr est le webzine de l’actualité insolite et high-tech, mais c’est aussi une source de découverte et d’humour. Geeks, curieux, découvrez chaque jour de nouveaux articles insolites, humoristiques et buzz !

Newsletter
42mag.fr

Protégé par Copyscape
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
Actualités
  • High-tech
  • People
  • Divertissement
  • Insolite
Bon à savoir
  • Études
  • Le saviez-vous ?
  • Records
Découverte
  • Geekeries
  • Humour
  • Fun
  • Blagues & histoires drôles
© 2025 42mag.fr – Toute reproduction interdite – [email protected]
  • À propos
  • Mentions légales
  • Contact

Taper un ou plusieurs mots puis appuyer sur Entrer pour lancer la recherche. Appuyer sur Echap pour annuler.

Newsletter
42mag.fr